Originaire de la Meuse, Nicolas Lorin est domicilié au Mesnil-Saint-Firmin (Oise) lors de son mariage avec Marie-Françoise Dian le [4]. Le Mesnil-Saint-Firmin accueille en effet la fabrique de vitraux peints Latteux Bazin, dans laquelle Nicolas Lorin travaille.
L'année de son mariage, il s'installe à Chartres, d'abord dans le quartier Saint-Chéron, puis, six ans plus tard, en 1869, dans la « basse » ville au bord de l'Eure, à l'emplacement d'une ancienne tannerie[5].
En 1875, une succursale est ouverte à Paris, au 102 rue du Cherche-Midi. Elle déménagera plusieurs fois au sein de Paris et sera définitivement close dans les années 1970.
En 1878, les ateliers Lorin emploient 35 personnes.
Associés
Les associés cartonniers connus sont les suivants[6]:
Fialeix A. (cartonnier et collaborateur),
Crauk C.A.,
Queynoux M.P.,
Desborde,
Lelouch,
Michaut,
Raverat,
Revel,
Dubois,
Julian,
Sauvé.
Œuvres
La période d'activité de Nicolas Lorin s'étend de 1864 à sa mort en 1882.
À la mort de son époux, Marie-Françoise Dian, sa veuve, reprend les ateliers : leur fils Charles n'a alors que 16 ans. Sa période d'activité débute en 1882 et semble se poursuivre jusqu'en 1895, dont une participation à l'Exposition universelle de Paris de 1889.
Associés
Les associés cartonniers connus sont les suivants[19] :
Charles Crauk (cartonnier et collaborateur),
Queynoux M.P.,
Michaut,
Martin,
Julian,
Revel,
Léon,
Dubois,
Sauvé.
Par comparaison avec la liste des anciens associés de Nicolas Lorin, il apparaît que six collaborateurs (en gras ci-dessus) étaient déjà présents dans l'équipe précédente.
Œuvres
Durant cette période, les œuvres sont signées sans mention de prénom. Exceptionnellement, figure la signature « V. Lorin », par exemple en 1884 dans l'église Saint-Aubin d'Houlgate ou en 1887 dans l'Église Sainte-Marie-Madeleine de Marcoussis.
Sont notamment répertoriées les réalisations suivantes :