Auteur d'un Traité de la police municipale, ou de l'autorité des maires, de l'administration et du gouvernement en matières réglementaires (Paris, 1844-1861, 4 volumes), puis d'une brochure sur les Garanties à demander au suffrage universel (1850), il se présenta plusieurs fois sans succès à la députation sous Louis-Philippe Ier et sous la Deuxième République, et entra dans la carrière politique le 29 février 1852, comme député de la 3e circonscription du Morbihan, élu[1] avec l'appui du gouvernement, contre Paul René Harscouët de Saint-George, ancien représentant[2]. Il était alors maire de sa commune, Loyat. Il fut de la majorité, s'associa à l'établissement du Second Empire et à la plupart des votes de la droite dynastique jusqu'à la fin du règne.
Ce chrétien fervent fut d'abord inhumé le dans la chapelle Saint-Éloi à l'angle de l'ancien cimetière près de l'église de Loyat avec l'autorisation du conseil municipal, puis sa tombe fut transférée au nouveau cimetière de la commune lorsque la chapelle qui menaçait ruine, fut démolie en 1918. Sa veuve est morte sans enfant à l'hôpital dans un complet dénuement[6].