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Níkos Chatzikyriákos-Ghíkas étudia la peinture dans l’atelier de Constantinos Parthenis entre 1918 et 1922. Il s’intéressa aussi à l’art byzantin et à l’art populaire.
En 1923, il partit pour Paris où il étudia la littérature et l’art à la Sorbonne. Il suivit aussi des cours de peinture et gravure à l’Académie Ranson. C’est à Paris qu’il découvrit l’avant-garde artistique.
En 1934, il organisa à Athènes le 4e Symposium International d’Architecture.
De 1935 à 1937, Níkos Chatzikyriákos-Ghíkas fut rédacteur en chef de la revue To Trito Mati (Le Troisième œil).
En 1941, il commença à enseigner à l’École d’Architecture de l’Université Technique d’Athènes.
En 1973, il était membre de l’Académie d’Athènes et de la Royal Academy de Londres, de la Tiberiana Academia de Rome et Officier des Arts et Lettres.
Expositions
1923 Dès ses premiers mois en France, il participa au ‘’Salon des Indépendants’’.
1927, exposition solo à la Galerie Percier où son travail fut remarqué par Picasso.
1934 Galerie des Cahiers d’Art, ainsi que des participations à des expositions à Paris et Venise.
1988 Dernière grande exposition à la Royal Academy, Londres.
1992, Athènes - Galerie Maria Papadopoulou, le choix de la nativité du Christ (avec Alkis Pierrakos, Vassilaki, Vassiliou, Geralis...)
2006 Rétrospective à Syros et au Musée Benaki d’Athènes.
Style
Níkos Chatzikyriákos-Ghíkas est considéré comme l’un des pionniers du modernisme en Grèce. S’il commença comme un cubiste, ses derniers tableaux s’inspiraient tout autant du fauvisme, du symbolisme ou du constructivisme.
Comme toute sa génération des années 1930, il fut marqué par la Première Guerre mondiale et la tragédie d’Asie Mineure. Il se posa lui aussi la question de la Grécité. Il tenta dès lors de combiner les innovations avant-gardistes et l’art grec traditionnel, populaire ou byzantin.
Dans ses tableaux, comme dans ses écrits, il insistait sur la continuité qui pouvait exister entre l’art de la Grèce ancienne, l’art de la Grèce byzantine et l’art populaire de son temps. On lit par exemple l’influence byzantine, mais aussi de Karaghiozis dans les décors qu’il dessina pour les ballets Matei en 1952.
La Grèce ancienne inspira ses illustrations pour l’Odyssée de Níkos Kazantzákis dans les années 1930.