La mère de Myriam Warner Mami Chacha est guadeloupéenne et son père Randolph Menat Warner antiguais.
Sa grand mère maternelle est Louise Hamlet et son grand père maternel est Philogène Christine.
Elle fréquente l'école primaire à La Guadeloupe, puis le secondaire en France. Elle épouse le cinéaste Paulin Soumanou Vieyra en et s'installe au Sénégal où elle obtient un diplôme de bibliothécaire à l'université de Dakar[2].
Activités
Myriam Warner Vieyra a été très active au Sénégal. Membre fondatrice du club Zonta à Dakar, elle en est devenu la présidente et plus tard gouverneur de district. Ce club a pour but de venir en aide aux femmes et aux enfants des zones rurales.
Elle est membre de l'association des écrivains du Sénégal.
Pendant plusieurs années, elle sera la représentante de l'African-American Institute (AAI) à Dakar et permettra à travers l'attribution de bourses d'études à plusieurs étudiants africains de poursuivre leurs études de Master, MBA et Doctorat aux États-Unis.
Juletane, traduction par Betty Wilson, Oxford, Heinemann, 1987
As The Sorcerer Said, traduction par Dorothy S. Blair de Le Quimboiseur l'avait dit, Harlow, Longman, 1982
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Beverley Ormerod et Jean-Marie Volet, Romancières africaines d'expression française : le Sud du Sahara, l'Harmattan, 1994 (ISBN2-7384-2205-5)
James Gaasch, « Entretien avec Myriam Warner Vieyra », La Nouvelle sénégalaise. Texte et Contexte, Saint-Louis du Sénégal, Éditions Xamal, 2000, p. 214-216 (ISBN2 84402-021-6)
(en) Theodora Akachi Ezeigbo, « Women's Empowerment and National Integration: Ba's So Long a Letter and Warner-Vierya's Juletane », Current Trends in Literature and Language Studies in West Africa, Ernest N. Emenyonu et Charles E. Nnolim (éd.), Ibadan, Kraft Books Limited, 1994, p. 7-19
(en) Mildred Mortimer, « The Female Quester in Myriam Warner-Vieyra's Le Quimboiseur l'avait dit and Juletane », College Literature, vol. 22, no 1, 1995, p. 37-51.
(en) Françoise Lionnet, « Geographies of Pain: Captive Bodies and Violent Acts in the Fictions of Myriam Warner-Vieyra, Gayl Jones, and Bessie Head », Callaloo, vol. 16, no 1, hiver 1993), p. 132-152