Commune angevine du Saumurois[1], Mozé-sur-Louet se situe au sud-ouest de Soulaines-sur-Aubance, sur les routes D 123, Denée - Saint-Melaine-sur-Aubance, D 204, Beaulieu-sur-Layon, et D 130 Brissac-Quincé[2].
Cette commune de 2 553 hectares[3] se situe sur les unités paysagères des plateaux de l'Aubance et de la Loire des promontoires[4].
Le Louet traverse la commune, sur sa partie Nord[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martigne-briand », sur la commune de Terranjou à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 617,0 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme
Typologie
Au , Mozé-sur-Louet est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].
Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[12]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (37,9 %), terres arables (28,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,4 %), cultures permanentes (4,5 %), zones urbanisées (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %), mines, décharges et chantiers (1,3 %), forêts (0,4 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Lors de la construction de l'autoroute A87, en 1999, un remarquable site du Paléolithique final (Azilien) a été découvert et fouillé pendant plus de six mois au lieu-dit Les Chaloignes[16],[17].
Pendant la Révolution française, la population est hostile aux nouveautés. Le château de La Crissonnière est incendié le et le bourg en janvier 1794 par les colonnes infernales[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2021, la commune comptait 2 040 habitants[Note 2], en augmentation de 0,94 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,2 % la même année, alors qu'il est de 25,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 993 hommes pour 1 006 femmes, soit un taux de 50,33 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,37 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,1
6,8
75-89 ans
8,1
18,0
60-74 ans
17,9
20,9
45-59 ans
19,9
19,6
30-44 ans
20,2
14,1
15-29 ans
13,7
20,2
0-14 ans
19,1
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2021 en pourcentage[29]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,1
7
75-89 ans
9,5
16,2
60-74 ans
16,9
19,4
45-59 ans
18,7
18,2
30-44 ans
17,5
18,8
15-29 ans
17,6
19,5
0-14 ans
17,6
Vie locale
Les transports en commun : Mozé-sur-Louet est traversé par trois lignes de bus du réseau régional Aléop :
la ligne 07 Angers - Chemillé - Cholet,
la ligne 19 Faverayes - Thouarcé - Angers,
la ligne 20 Vihiers - Angers.
Économie
Sur 149 établissements présents sur la commune à fin 2010, 20 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 12 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 42 % de celui du commerce et des services et 13 % du secteur de l'administration et de la santé[30].
Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron, Pierre d'Herbécourt, Robert Favreau et Cécile Souchon), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1876) (BNF34649310, lire en ligne), p. 487-488.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN2-909051-22-6), p. 140 et 176.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Grégor Marchand, Rémy Arthuis, Sylvie Philibert et Farid Sellami, « Un habitat azilien en Anjou : les Chaloignes à Mozé-sur-Louet (Maine-et-Loire) », Gallia Préhistoire, vol. 51, no 1, , p. 1–111 (DOI10.3406/galip.2009.2475, lire en ligne, consulté le )
↑Grégor Marchand, Sandra Sicard, Philippe Forré et Jean-François Nauleau, « De la pelle mécanique aux remontages lithiques : espace habité et techniques au Tardiglaciaire sur l’habitat des Chaloignes (Mozé-sur-Louet, Maine-et-Loire) », Revue archéologique de l'Ouest, no 25, , p. 7–52 (ISSN0767-709X, DOI10.4000/rao.1650, lire en ligne, consulté le )