Le MpD jouit traditionnellement du soutien des îles au vent (Barlaventos, au nord de l’archipel). Ces dernières années, il a également recueilli des voix dans les villes secondaires des îles sous le vent (Sotaventos, au sud). Ses positions sur la politique agricole, accusées de nuire à la fragile agriculture locale, le rendent impopulaire dans les zones rurales.
Aux législatives de , le MpD l’emporte avec plus de 53 % des voix devant le PAICV, usé par le pouvoir après 15 ans aux manettes du gouvernement[1]. L'électorat confirme son choix dans la continuité des législatives en donnant la victoire au MpD dans les élections municipales puis présidentielles qui suivent : le PAICV a d'ailleurs renoncé à présenter un candidat, qui devait être José Maria Neves, à l'élection présidentielle[1],[2].
Joana Rosa, avocate, juriste et ancienne cheffe du groupe parlementaire à l'assemblée du Cap-Vert et ministre de la justice
Bibliographie
(en) Richard A. Lobban Jr et Paul Khalil Saucier, « Movimento para Democracia (MpD) », in Historical dictionary of the Republic of Cape Verde, Scarecrow Press, Lanham, Maryland ; Toronto ; Plymouth, UK, 2007, p. 158-161 (ISBN978-0-8108-4906-8)