Les formes anciennes sont : v. 1275 Monteinvilla[1]; 1351 Montainvilla[2]; v. 1475 Montainvilla[2]; 1738 Montainville en Beauce[3].
Il serait issu d'un nom germanique : germ. Mumdum (déterminant)- lat. villa "domaine" (déterminé). Le premier terme proviendrait de la racine germanique Mund-/Munt- "Protection"[4]. Il signifierait "Domaine de celui (ou celle) qui protège" en rapport avec une divinité locale.
Histoire
Le territoire de Montainville a fait partie[Note 1] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6],[Note 2].
En 2013, la commune comptait 320 habitants, en évolution de −0,62 % par rapport à 2008 (Eure-et-Loir : +1,94 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Julien Fleury (1647-1725), chanoine de Chartres, philologue et poète[10] ;
Paul Vialar (1898-1996), écrivain. Les intrigues de deux de ses romans, publiés en 1961, L'Homme de chasse et La farine du Diable, se déroulent dans la commune.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑GUERARD T1 t1 Cartulaire Abbaye St-Pere de Chartres (1840), t 1, p. cccxliij .
↑ a et bLONGNON (Aug.) Pouillés province de Sens (1904), p. 177F, 192D, 229B.
↑DOUBLET (Nic.) Pouillé du diocèse de Chartres, ...(1738).
↑FERGUSON (Robert) The Teutonic Name-system, Applied to the Family Names of France, England and … (1864), p. 276.