Fille d'un télégraphiste de Maisons-Alfort, Thérèse Bénard adopte le pseudonyme de Monique Joyce[3] dès son admission au Conservatoire où elle obtient un second prix de chant[4] et un premier accessit d'opéra-comique [5] en . Elle va dès lors se produire à l'Opéra-Comique[6] et sur diverses scènes de music-halls et de cabarets[7] à Paris et en province[8].
Son élection au titre de Mademoiselle Paris en [9],[10] va la faire remarquer dans le milieu du cinéma et va être l'occasion de la lancer dans la carrière d'actrice. Elle va dès lors enchaîner une quinzaine de films entre 1933 et 1943 tout en continuant à se produire comme chanteuse ou meneuse de revue.
Sa volonté de poursuivre sa carrière sous l'Occupation va l'entraîner dans la collaboration, certes passive mais très imprudente, notamment en acceptant de tourner un dernier film en 1943 avec Gustav Ucicky, le cinéaste officiel du IIIe Reich. Après la libération de Paris, elle quitte précipitamment le territoire français pour se réfugier au château de Sigmaringen avec le gouvernement de Vichy en exil. De retour en France quelques années plus tard, oubliée de tous, elle abandonne tout espoir de remonter sur scène et va désormais mener une vie discrète en banlieue loin des milieux artistiques.