Elle est conseillère d'État du canton de Thurgovie depuis 2008. En 2012, elle devient la première femme à présider le gouvernement du canton de Thurgovie.
Biographie
Monika Knill naît Monika Kradolfer le à Alterswilen, dans la commune de Kemmental[1]. Elle est originaire d'Appenzell et d'Erlen, dans le canton de Thurgovie[2]. Son père est juge de paix, officier d'état civil et préposé aux poursuites, sa mère s'occupe du foyer. Elle grandit à Alterswilen[3].
Elle a une formation d'assistante médicale et travaille pendant sept ans dans un cabinet. Elle suit plus tard une formation d'économiste d'entreprise[4],[1]. De 2003 à 2005, après la mort de son père, elle est officier d'état civil[3],[5].
En 2004, elle crée avec son mari une entreprise dans le domaine des techniques de fenêtres et façades[2],[3].
Elle est mariée à Josef Knill depuis 1972. Ils ont deux enfants, nés en 1996 et 1998[2],[1]. Elle habite à Alterswilen[6].
Parcours politique
Elle déclare que son choix d'adhérer à l'UDC est influencé par les personnes qu'elle a rencontrées, même si ses convictions politiques étaient clairement de droite[3].
Elle est membre du Conseil communal (exécutif) de Kemmental de 1996 à 2008. Elle y est responsable des affaires sociales[2].
Elle est élue au Conseil d'État du canton de Thurgovie le [7], à l'âge de 36 ans[3], devenant le plus jeune membre du gouvernement thurgovien de l'histoire[8]. Réélue en 2012[9], 2016[10] et 2020[11], elle le préside de à (première femme de l'histoire présidente du gouvernement thurgovien)[12], de à [13] et de à [2].
À la tête du Département de l'éducation et de la culture, qu'elle reprend de Jakob Stark[3], elle se fait connaître dans toute la Suisse à cause du débat national que déclenche la décision du Grand Conseil du canton de Thurgovie en 2014 de ne plus enseigner le français à l'école primaire[4],[14],[15]. Même si elle s'y oppose initialement au nom du gouvernement, elle défend ensuite la décision et élabore le projet de modification du plan d'études[4],[16],[17]. Après des rebondissements[18],[19],[20] et la possibilité que la Confédération légifère à l'échelon fédéral[21],[22], le parlement cantonal revient finalement sur sa décision en [23],[24].
Elle a intégré le conseil d'administration du prix du Concile de Constance[25], pour récompenser les personnalités qui contribuent au dialogue sur l'avenir de l'Europe.