Après son premier doctorat, Mohamed Amara devient attaché de recherche au centre de mathématiques appliquées de l'École polytechnique en 1978. Son second doctorat obtenu en 1983, il entre à la Société nationale de l’électricité et du gaz algérienne dont il dirige l'unité d'études et de recherche de 1986 à 1992.
Mohamed Amara est membre du laboratoire de mathématiques et de leurs applications (CNRS-UMR 5142) dont il a assuré la direction de 1999 à 2007[5]. Directeur de l'école doctorale de sciences exactes et de leurs applications (ED211) de l'université de 2007 à 2008 et vice-président du conseil scientifique de l’UPPA de 2008 à 2012, il est membre de 2006 à 2014 de l'équipe projet Magique 3D de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria)[6] dont il avait été un collaborateur extérieur de 1997 à 2004[7],[5]. Nommé responsable scientifique chargé des programmes nationaux de mathématiques à l'Agence nationale de la recherche entre 2007 et 2011[5], il préside la commission des relations internationales et européennes de la Conférence des présidents d’université depuis 2018[8].
Le , il est élu président de l'université de Pau et des pays de l'Adour, succédant à Jean-Louis Gout[9]. Il lance alors un programme de travaux et de réhabilitations des infrastructures universitaires représentant une dépense de 75 millions d'euros[10]. Seul candidat à sa propre succession, il est réélu le [11],[12].
En , il est nommé membre fondateur de l'Académie algérienne des sciences et technologies [13].
↑« Mohamed Amara réélu à la présidence de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour », Sud Ouest, (lire en ligne)
↑Jean-Luc Collongues, « Université de Pau et des Pays de l'Adour: un second mandat pour Mohamed Amara », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
↑Décret n° 15-246 du 7 septembre 2015 portant approbation de la liste définitive des membres fondateurs de l'académie algérienne des sciences et technologies, Journal officiel de la République algérienne n° 49.