Miriam Silesu est une écrivaine française née en 1975 et décédée le 24 mai 1999[1].
Biographie
Elle a été l'autrice d'un ouvrage, Cinéraire, non publié de son vivant, recueil de poésies métaphysiques touchantes qui constituent une source de réflexions d'adolescence, avec tout le sérieux et le tragique que ce terme recouvre parfois. Un souci de vérité « nue », une profondeur d'âme, une soif d'amour et un pessimisme proche des Souffrances du jeune Werther, version féminine.
Hubert Haddad a écrit Palestine en souvenir de Miriam Silesu[2].
Citations
« Les autres attendent notre mort pour nous pardonner d'être. Mort ils peuvent nous adorer sans risque »
« Être me gratte. Mais j'arracherai la croûte »
« Vivre m'exagère »
« La moindre séparation réinvente tout l'espace »
« On écrit comme on jette du gros sel dans la mer, pour faire remonter les noyés »
« L'innocent qui croyait qu'en marchant à reculons sur la corde on avait moins peur du vide devant soi »
« La sagesse est une larme plus profonde que les autres qui retient l’œil de se dissoudre »
« On se traîne si lourdement, qu'à la trace laissée on croit avoir eu un chemin »
Bibliographie
Cinéraire, éd. Lettres Vives, collection Terre de poésie (ISBN2914577052).