Persuadé que les arts martiaux sont dénaturés par leur séparation en différentes disciplines et leur transformation en sport, sa pratique cherchait à assembler les principales techniques de la tradition martiale japonaise. C'est ainsi que dans son dojoYoseikan créé en 1931 à Shizuoka, qui était aussi sa maison, il enseigne l'aïkido, le judo et le karaté.
Le dojo Yoseikan est fréquemment visité par des spécialistes d’arts martiaux du monde entier.
En 1963, année suivant celle du décès de Jim Alcheik, expert français, s'engagèrent des dissensions au sein de la direction technique de la FFATK. Cette dernière, par l'intermédiaire de Alain Floquet puis de Émile Blanc (oncle de Jim et cofondateur de la FFATK), confia à Hiroo Mochizuki, personnalité indiscutable, sa direction technique[2]. En 1975, Hiroo Mochizuki fonde officiellement le Yoseikan Budo. En 2000, Minoru transmet officiellement la direction du dojo Yōseikan et des pratiques qui y sont enseignées à son fils.
Dans les dernières années de sa vie, Minoru Mochizuki partit pour la France pour y vivre avec son fils. Malgré les désagréments de la vieillesse, il a pratiqué sa passion jusqu'à la fin de sa vie. Il décède de mort naturelle le à Aix-en-Provence, entouré de son fils Hiroo et de ses petits-enfants.
Notes et références
↑Guy Sauvin, Histoire du karaté français : 1951 - 1976 : Les Origines, Budo Éditions, , 255 p. (ISBN9782846174114)
↑« Taï-Jitsu », sur aikido-budo.fr (consulté le ).