Michele Bartoli possède une petite avance en haut du Poggio, avant d'être rejoint par un groupe comprenant Johan Museeuw, Andrea Ferrigato et Marco Pantani. Rolf Sørensen mène les poursuivants, qui rejoignent les leaders dans la descente. Un groupe de 40 coureurs se joue la victoire dans un sprint massif, pour la première fois en 17 ans. Alberto Elli lance le sprint de loin, mais est rattrapé par la star du sprint allemand Erik Zabel. Plusieurs coureurs sont impliqués lors du sprint dans une chute spectaculaire, y compris Laurent Jalabert, Johan Museeuw et Maximilian Sciandri. Zabel est le deuxième vainqueur allemand de la Primavera après Rudi Altig en 1968[2].