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De 1805 à 1807, il combat les troupes napoléoniennes, notamment aux batailles de Pułtusk et de Friedland. De 1809 à 1811, il participe à la guerre contre les Turcs et s’illustre par son courage dans quasiment tous les moments importants.
Guerres napoléoniennes
Il commande la division des grenadiers dans la seconde armée de l’ouest du prince Piotr Bagration pendant l’invasion de Napoléon Ier en 1812. À Borodino sa division se retrouve en première ligne, face à trois divisions françaises sous les ordres du maréchal Davout. Il mène lui-même plusieurs contre-attaques, l’épée à la main. Sur les 4 000 hommes que compte sa division, seuls 300 survivent à la bataille. Il est lui-même blessé, mais il se remet et revient dans l’armée en 1813. Il commande une nouvelle division de grenadiers et combat à Dennewitz et Leipzig. En 1814 à Craonne, il arrive brillamment à retarder pendant un jour Napoléon en personne. Il participe également à la bataille de Paris. Par la suite, il commande les corps d’occupation en France de 1815 à 1818.
En 1844, il est nommé commandant en chef et vice-roi du Caucase. Pour sa campagne contre Chamil, chef des tribus luttant contre les Russes, il est élevé à la dignité de prince, avec le titre d’Altesse Sérénissime. En 1848 il contrôle environ les deux tiers du Daghestan et les Russes sont donc bien implantés dans le Caucase. Au début de l’année 1853, il est autorisé par le tsar à se retirer en raison de ses nombreuses blessures et infirmités. Il est fait maréchal en 1856, et meurt le 18 novembre de cette même année, à Odessa. Il est enterré dans la cathédrale de la Transfiguration d'Odessa.