Le texte ne doit pas être écrit en capitales (les noms de famille non plus), ni en gras, ni en italique, ni en « petit »…
Le gras n'est utilisé que pour surligner le titre de l'article dans l'introduction, une seule fois.
L'italique est rarement utilisé : mots en langue étrangère, titres d'œuvres, noms de bateaux, etc.
Les citations ne sont pas en italique mais en corps de texte normal. Elles sont entourées par des guillemets français : « et ».
Les listes à puces sont à éviter, des paragraphes rédigés étant largement préférés. Les tableaux sont à réserver à la présentation de données structurées (résultats, etc.).
Les appels de note de bas de page (petits chiffres en exposant, introduits par l'outil « Source ») sont à placer entre la fin de phrase et le point final[comme ça].
Les liens internes (vers d'autres articles de Wikipédia) sont à choisir avec parcimonie. Créez des liens vers des articles approfondissant le sujet. Les termes génériques sans rapport avec le sujet sont à éviter, ainsi que les répétitions de liens vers un même terme.
Les liens externes sont à placer uniquement dans une section « Liens externes », à la fin de l'article. Ces liens sont à choisir avec parcimonie suivant les règles définies. Si un lien sert de source à l'article, son insertion dans le texte est à faire par les notes de bas de page.
Michelle D. Douglas est une militante canadienne pour les droits LGBT. Elle a lancé une contestation judiciaire devant la Cour fédérale du Canada contre les politiques discriminatoires des Forces armées canadiennes à l'encontre de ses membres LGBTQ[1]. Douglas a elle-même a servi comme officière dans les Forces armées canadiennes de 1986 à 1989. Elle a été libérée de l'armée en 1989 dans le cadre de la Purge LGBT[2] en raison de son orientation sexuelle.
Contestation judiciaire de la Purge LGBT
Après avoir obtenu son diplôme de l'Université Carleton avec une majeure en droit en 1985, Douglas s'enrôle dans les Forces armées canadiennes l'année suivante. Elle est rapidement promue à l'Unité des enquêtes spéciales, où elle est la première femme promue en tant qu'officière[3]. Ironiquement, c'est cette même unité qui se charge de diriger la Purge LGBT au sein des Forces armées canadiennes[2].
En mai 1988[4], elle fait l'objet d'une enquête et est mutée à un autre poste avant de perdre son autorisation de sécurité[5], malgré un dossier de service exemplaire, elle est libérée honorablement le 8 juin 1989, en vertu d'un 5D[3], soit « l'inaptitude à servir son pays à cause de son homosexualité[3],[6]».
Au cours de son procès, Douglas rapporte que pendant l'enquête la visant, elle avait été emmenée dans une chambre d'hôtel où deux agents l'interrogeaient sur ses activités sexuelles[4], elle a également été empêchée d'obtenir de l'aide juridique après l'incident[5].
En janvier 1990, elle lance une poursuite de 550 000 $ contre le ministère de la Défense nationale, où elle a été représentée par Clayton Ruby[5]. En octobre 1992, juste avant que sa contestation judiciaire ne soit jugée, l'armée canadienne abandonne sa politique discriminante à l'endroit des gais et des lesbiennes et règle l'affaire hors cours[7].
Activisme
Douglas a appuyé d'autres décisions marquantes pour les populations LGBT en participant à titre d'intervenante dans les affaires M v H et Vriend v Alberta devant la Cour suprême du Canada.
Durant sa vie professionnelle, Douglas a occupé le poste de directrice des relations internationales au ministère canadien de la Justice. Elle a pris sa retraite en septembre 2019 après une carrière de 30 ans dans la fonction publique fédérale[2], la même année, Michelle Douglas a été nommée directrice du Fonds Purge LGBT[9] aux côtés d'autres survivants de la Purge LGBT comme Martine Roy et Todd Ross. Ce fonds, créé par le gouvernement canadien en 2018, gère les 15 millions de dollars dédiés à soutenir des projets de réconciliation liés à la Purge LGBT, notamment le projet de construction du Monument national LGBTQ2+ à Ottawa, qui devrait être inauguré en 2024[10].
Un portrait de Michelle Douglas, réalisé par l'artiste Laura Spaldin, est conservé par The ArQuives: Collection nationale de portraits des archives LGBTQ2+ du Canada[14].
Documentaires et productions connexes
Commémorer le 30e anniversaire de la fin de la Purge LGBT au Canada. [balado]. Réseau des Lesbiennes du Québec. 13 octobre 2022. 00:54:35[15].
Sex, Sin & 69, Réalisation : Sarah Fodey, Production : SandBay Entertainment, 80 min, 2019, Canada[16].
The Fruit Machine, Réalisation : Sarah Fodey, Production : SandBay Entertainment, 81 min, 2018, Canada[17].
Les femmes dans l'histoire canadienne: Michelle Douglas, Production: Historica Canada, 00:14:40, 2018, Canada[18].
↑ ab et c(en-US) Ian Austen, « Commemorating the Victims of Canada’s ‘Gay Purge’ », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c(en-CA) « How Michelle Douglas broke down the Canadian military’s LGBT walls », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )
↑ a et b« Michelle Douglas », sur www.thecanadianencyclopedia.ca (consulté le )
↑ ab et cStephen Bindman, « MICHELLE DOUGLAS CASE: Former officer puts National Defence military policy on trial over gay rights », The Ottawa Citizen,
↑(en-CA) « Former WE Charity chair says she resigned over ‘concerning developments’ at the organization », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le )