Avec Gabriel Bertrand, il étudie les lipides du plasma sanguin, qui peuvent s'associer à des protéines comme l'albumine et dont l'association devient soluble dans l'eau. Il donne le nom de « cénapse » à ces associations moléculaires sans liaisons covalentes[2]. Il comprend ainsi l'importance des protéines en biochimie[3].
Michel Machebœuf a aussi étudié la tuberculose et l'effet des hautes pressions sur les bactéries.
Il est nommé professeur à la faculté de médecine de Bordeaux en 1937 avant de retourner à Paris en 1942 à l'Institut Pasteur pour prendre la succession de Gabriel Bertrand. Il est nommé professeur de chimie bactérienne à la faculté des sciences de Paris en 1950[4].
Il a eu trois filles avec sa femme Simone Bezou, qu'il a épousé en 1926.
Il meurt d'une infection pulmonaire.
Notes et références
↑Archives départementales du Puy-de-Dôme, « 6 E 3383 - 1895-1910 », sur Archives départementales du Puy-de-Dôme (consulté le ), p. 57 sur 168
↑(en) M. Macheboeuf et P. Rebeyrotte, « Studies on lipo-protein cenapses of horse serum », Discussions of the Faraday Society, vol. 6, , p. 62–68 (ISSN0366-9033, DOI10.1039/DF9490600062, lire en ligne)
↑Jean-Paul Gaudillière, « Les biochimistes français entre légitimité
médicale et légitimité biologique, 1930-1960. », Cahiers pour l’Histoire de la Recherche « Les sciences biologiques et médicales
en France, 1920-1950 »,