En 1756, son département comprenait les Tuileries, le Louvre, la Samaritaine, le Pont Royal, la Bibliothèque. Selon Michel Gallet, « certaines des structures qu'il utilisa au Louvre font de lui un précurseur de l'architecture métallique »[2].
Principal collaborateur de l'architecte Jacques-Germain Soufflot pour le Panthéon de Paris, il reprit le chantier, avec Jean-Baptiste Rondelet, à sa mort en 1780. Il commenta ainsi le projet : « Le principal objet de M. Soufflot en bâtissant son église a été de réunir sous une des plus belles formes la légèreté de la construction des édifices gothiques avec la magnificence de l'architecture grecque. » [4].
Sa date de décès (), ainsi que l'inventaire de ses biens et papiers () ont été récemment découverts aux Archives nationales, permettant de rectifier sa biographie[5].
Notes et références
↑Fiche de décès n° 34/51. Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil reconstitué, annèe 1796.
↑Michel Gallet, Les architectes parisiens du XVIIIe siècle, p. 91
↑Mémoire à monsieur le comte de la Billarderie Angiviller, 1780, publié par Michael Petzel, Soufflots Sainte-Geneviève und der französische Kirchenbau des 18. Jahrunderts, Berlin, 1961, p. 147
↑http://www.archives-nationales.culture.gouv.fr/ dans le cadre d'un Master d'Histoire de l'art de Mme Issaikina.
Voir aussi
Bibliographie et sources
Michel Gallet, Les architectes parisiens du XVIIIe siècle, Paris, Éditions Mengès, 1995 (ISBN2856203701)
Henry Lemonnier, W. Viennot, Procès-verbaux de l'Académie Royale d'Architecture, 1671-1793, Tome X Table générale, p. 56, Librairie Armand Colin, Paris, 1926 (lire en ligne)
Collectif, Archives de l'Art Français, tomes I et V, Paris, 1851-1897
François Arago, Annuaire du Bureau des Longitudes, Bachelier, Paris, 1844, in-16
Luc-Vincent Thiéry, Almanach du voyageur à Paris, Hardouin et Gattey, Paris, 1786, in-12