Découvert par Edmond Sagot, le critique d'art Georges Turpin[5] dit de lui : « c'est un de ces peintres enthousiastes à la pâte somptueuse qui font honneur à leur génération ».[source insuffisante]
Il expose d'abord à Paris au Salon des Artistes Français en 1906, puis au Salon d'Automne, au Salon des Indépendants et au Salon des Tuileries[6].
Peintre de paysages, de natures mortes et surtout de fleurs, il est exposé au musée d'art moderne de Paris[7], au musée de beaux-arts de Paris, à Grenoble, la Rochelle, Rouen, Lyon, Lille, la Havre, Boulogne-sur-Mer, Belfort, la Haye[réf. nécessaire], en Écosse[8], en Amérique et au Japon.[réf. nécessaire]
Le biographe Gabriel-Joseph Gros affirme le concernant : « l'évolution du peintre, qui suit toujours une même ligne, révèle aujourd'hui, dans sa production, un souci de volonté. Savreux a acquis, à peindre les fleurs et les natures mortes, une maîtrise rarement égalée. Il est difficile d'imaginer plus d'éclat dans ses bouquets savamment empâtés. dans ses fruits à la pulpe si riche, dans ses natures mortes où joue le décor des faïences et des fonds poétiquement travaillés »[9].
Après avoir fait la guerre entre 1914 et 1918, promu officier, blessé, il est décoré de la légion d'honneur[10]. Rendu à la vie civile, il devient le conservateur du musée de la céramique de Sèvres de 1918 à 1926. Il publie en 1921 une réédition mise à jour du guide illustré du musée[11].
Il expose à la galerie Charpentier en 1934 à Paris dont le succès fut considérable[9]. L'État français achète plusieurs de ses œuvres cette année là et les suivantes[12] pour plusieurs musées de la capitale.
Les nus, les fleurs, les natures-mortes, les paysages bretons et provençaux, les paysages de neige présentés dans les salles célèbres du faubourg Saint-Honoré de la galerie, suscitèrent l'engouement des connaisseurs et une forte demande de la part du musée du Luxembourg, du Petit Palais de la Ville de Paris, d'importants musées de province et de l'étranger et de collectionneurs[9].
↑(en) « Dahlias », sur artuk.org, Art UK (consulté en ).
↑ ab et c[Chapaud 1943] Magdeleine Chapaud, « Un bel artiste. Maurice Savreux », Notre province (revue mensuelle éditée sous le patronage du Centre d'études régionalistes de Limoges [puis "revue mensuelle de la région de Limoges"]), no 22, , p. 316-319 (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
↑« Maurice Savreux », sur leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté en ).
↑Georges Papillon et Maurice Savreux (revu et mis à jour par), Musée céramique de Sèvres, guide illustré, Paris, éd. Henri Laurens, , sur gallica (lire en ligne).