Travaillant comme droguiste et marchand de couleurs, il s'implique beaucoup dans le milieu culturel de sa ville natale qui commence à se développer dans les années 1930[1]. Peintre rattaché au mouvement du cubisme[2], il touche à différents supports et techniques : peinture à l'huile, sanguines, encre de chine, aquarelle[3]... Dans les années 1940, de nombreux artistes trouvent refuge à Castres. Il côtoie ainsi Marcel Delaunay, Marcel Dax et Christian d'Espic[1],[4]. En 1941, il organise avec d'autres artistes l'Exposition des Artistes Indépendants castrais[1].
Maurice Garrigues réunit souvent ses amis artistes dans sa droguerie pendant la période 1939-1945. Ce n'est qu'à la fin des années 1940 (vers 1949), qu'il fonde l'Atelier des Monges, un regroupement d'artistes[5],[3]. Celui-ci sera actif dans les années 1950 jusqu'au tout début des années 1960[6].
Entre 1956 et 1959, passionné par l'art sacré, il réalise plusieurs peintures murales et des fresques à l'église Saint Martin de Carbes[2],[7].