Passionnées par les arts du cirque, les deux sœurs fréquentent assidûment les cirques de Paris entre 1900 et 1947. Elles prennent des croquis pendant les spectacles auxquels elles assistent chaque semaine et réalisent des dessins en aquarelles sur les numéros de cirques parisiens stables et des compagnies itinérantes ainsi que la vie quotidienne des saltimbanques.
Les Marcés au Cirque Pinder-Juillet 1921
Henriquas Rubio équilibriste au Cirque d'Hiver-Octobre 1924
Leur œuvre graphique constitue une documentation unique pour le cirque en Europe pendant la première moitié du XXe siècle avec plus de 8 000 esquisses et dessins d’inspiration naturaliste. Les illustrations sont principalement sur fonds clairs tandis que les personnages et les mouvements associés sont des croquis au crayon puis en aquarelles colorés mettant en évidence la décomposition des numéros et des costumes[3].
Dans le monde du cirque français, elles étaient connues sous le nom des « demoiselles Vesque » ou des « sœurs Vesque ». Elles signent leurs planches sous le nom « M. J. V. ». Elles sont restées célibataires et inséparables toute leur vie.
Elles ont aussi tenu un journal pendant ces années-là, dans lesquelles elles décrivent les spectacles et rapportent les échos du milieu.