Les limites communales de Marigny-Saint-Marcel et celles de ses communes adjacentes.
La commune de Marigny-Saint-Marcel s'étend sur une surface de 7,35 km2 sur les contreforts des Alpes, entre le massif des Bauges et le bassin de Rumilly, à une altitude comprise entre 340 m et 504 m. Marigny-Saint-Marcel est située à mi-chemin entre les lacs d'Annecy et du Bourget.
La rivière du Chéran forme la limite nord et nord-ouest de la commune et s'écoule depuis Alby-sur-Chéran en direction de Rumilly pour se jeter dans le Fier. Le ruisseau du Nant Boré traverse la commune dans la même trajectoire.
La commune comporte autour du chef-lieu plusieurs villages ou hameaux dont :
Chez Cochet ;
Chez Vidal ;
Hauterive ;
la Grelaz ;
le Villet ;
les Echottiers ;
les Vignes Rousses ;
Saint-Marcel ;
Vaudry ;
Vieux Marigny ;
Vons.
Urbanisme
Typologie
Au , Marigny-Saint-Marcel est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1].
Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[3],[4].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (30,2 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), prairies (23,5 %), zones humides intérieures (8,3 %), forêts (7,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Marigny-Saint-Marcel est un toponyme composé des noms de deux anciennes communes. La nouvelle commune est créée le [6].
Marigny est mentionné anciennement sous les formes Marignier et Marignier au XIIIe siècle, puis Cura de Marrignie au XIVe siècle[7]. Le toponyme dériverait d'un nom gallo-roman Marinius ou du cognomenMarinus[7]. Saint-Marcel est mentionné au milieu du XIIIe siècle sous la forme So Marcello et fait référence très probablement à Marcel de Chalon († 177 ou 179), un prêtre originaire de Lyon, martyr et mort à Chalon[8].
Le territoire de Marigny-Saint-Marcel était déjà peuplé au cours de la période romaine. Des restes de thermes, des inscriptions et des monnaies romaines ont été retrouvés.
Au début du XVe siècle, sont mentionnées deux paroisses : Marigny et Saint-Marcel, qui seront fusionnées le pour former la commune actuelle de Marigny-Saint-Marcel. L'église bâtie à cette occasion, comporte enchâssées dans ses murs des tables de calcaires ornées d'inscriptions romaines.
Marigny-Saint-Marcel est jumelée avec Sindeldorf (Allemagne). Ce jumelage d'amitié a été initié en 1959 par le curé Jean du Noyer de Lescheraines et Willy Humm, prisonnier de guerre ayant travaillé dans la ferme de Léon Thomé à Saint-Marcel en 1946.
Les échanges perdurent tous les deux ans, et de nombreux habitants participent à ces grands moments de fraternité.
Ce « jumelage de cœur », comme le revendiquent les deux communes, est un véritable lien entre les familles allemandes et françaises, qui correspondent depuis plus de 60 ans.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2021, la commune comptait 698 habitants[Note 2], en évolution de +2,2 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Marigny-Saint-Marcel dispose d'un club de football, le FCM Football Club de Marigny. La commune dispose également d'un club de ping-pong.
Évènements
Chaque année sont organisées dans la commune de nombreuses manifestations. 12 associations se partagent le calendrier pour offrir aux habitants des moments de loisirs variés.
La liste des associations est disponible sur le site officiel de la commune.
Médias
Radios et télévisions
La commune est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, Radio Semnoz… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune possède un patrimoine bâti :
le château de Saint-Marcel, maison forte installée sur une petite élévation dominant Rumilly[14], remaniée au XVIIe siècle, tours carrées (1726), galerie.
la maison forte de Bel-Air : tour ronde, meurtrières, épis de faîtage ; cheminée sculptée du XVe siècle dans la grange.
la maison forte de Vons : toit à quatre pans, tour carrée en façade, échauguette d'angle[15], escalier à vis, salle avec plafonds à poutrelles cannelées et cheminée Louis XIV.
Les armes de Marigny-Saint-Marcel se blasonnent ainsi :
Tranché d'azur à l'épée d'argent, et d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules.
Il est composé des armes de la famille de Rolland, seigneurs de Marigny, et celles de la famille de Charansonnay, seigneurs de Saint-Marcel.
Voir aussi
Bibliographie
Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Editions Picard, , 207 p. (ISBN978-2-7084-0770-1).
Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN2-7171-0200-0), p. 367-376, « Le canton de Rumilly », p.434-436, « Marigny-Saint-Marcel »..
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
↑IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
↑ a et bHenry Suter, « Marignier », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
↑Henry Suter, « Saint-Marcel », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté le ).
↑Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 13