Cet article est une ébauche concernant une peintre française.
modifier - modifier le code - modifier Wikidata
Marie Clotilde Gallien-Berthon, née le 27 septembre 1870 à Constantine (Algérie) et morte le 25 juin 1959 à Nice, est une peintre française.
Marie Clotilde Gallien, fille d'Alexandre, brigadier de service forestier, et de Rose Marie Deloly, nait en 1870 à Constantine en Algérie et y épouse en 1887 Pierre Berthon, employé de préfecture[1]. Ils auront trois enfants. Son mari décède en 1901 en Algérie, sa mère, veuve depuis 20 ans, en 1911. Fin 1912, la famille Gallien-Berthon vend ses biens à Constantine, dont un établissement de bains et deux maisons[2].
Elle est élève des peintres académiques Jules Lefebvre et François Schommer, du portraitiste Marcel Baschet[3] et de l'aquarelliste Mathilde Delattre[4], ainsi que de Henri Royer[5]. C'est une peintre orientaliste, portraitiste et aquarelliste.
Elle expose au salon de l'Union des femmes peintres et sculpteurs de 1906 à 1938[6], à la Société des amis des arts de Seine-et-Oise (1912[7]), au Salon des artistes français de 1908 à 1960[8], y obtenant une mention honorable en 1925[9].
Elle habite 71 rue de Vaugirard à Paris dans les années 1920. Elle organise fin 1913-début 1914 à Constantine une exposition conjointe de ses œuvres et de celles de son fils Maurice Alexandre Berthon, lui aussi peintre, qui sera tué au front en septembre 1914. À cette occasion, la critique considère qu'« elle est entrée résolument dans sa voie, celle du "plein air" »[10].
Elle réalise une exposition particulière à la Maison des Artistes (avenue de Wagram) en 1921[11], expose à la Société des amis des arts de Bordeaux (1922[4]), à la Société coloniale des artistes français (1924[5]).
En 1930, elle expose à la Galerie de la Fédération française des artistes[12] ; en 1932, elle réalise une exposition particulière de 110 œuvres (études algériennes et grandes aquarelles) à la galerie Bernheim-Jeune[13], une autre à la salle Alexandre Lefranc en fin d'année[14]. Elle expose également dans les années 1930 au Salon des médecins[15], son deuxième fils et son gendre s'étant engagés dans la carrière médicale. En 1938, elle participe à Dinard à l'exposition des artistes peintres des salons parisiens[16].
En 1938, elle est lauréate du 1er prix de l'Union des femmes peintres et sculpteurs[6].
En 1948, alors qu'elle habite Lisieux, elle expose au salon de la Société des beaux-arts de la France d'Outre-mer[17].
Elle meurt en 1959 à Nice.