Petite et vive, elle est surtout appréciée dans les gavottes, rigaudons et tambourins. Noverre écrit qu'elle est une « danseuse parfaite, excellente pantomime, composant elle-même ses entrées avec goût sans le secours des maîtres ». Elle s'illustre d'ailleurs dans ses balletsMédée et Jason (1770) et Les Petits Riens (1778), ainsi que dans La Chercheuse d'esprit de Maximilien Gardel (1778).
↑Tous les biographes ont recopié l'extrait d'acte de baptême publié par Émile Campardon (L'Académie royale de musique au XVIIIe siècle, t. I, p. 12), extrait par lequel la danseuse se rajeunit de quatre ans ! Voici son vrai acte de baptême découvert à la paroisse Saint-Ferréol de Marseille : « Marie Allard fille de Pierre et de Catherine Feuillet mariés, est née et a eté baptizée dans cette paroisse le quatorzieme août 1738. Son parrain a eté Jean Barthelemy Priou, et sa marraine demoiselle Catherine Coste. Le pere present tous signés ».