Elle est née le 30 mars 1957, à Iriba, le centre-est du pays, proche de la frontière soudanaise[1] . Elle est issue d’une famille d’origine mixte, l’un de ses parents étant du sud chrétien et l’autre du nord musulman. Après des études secondaires et une année de droit à N'Djaména, elle s'inscrit dans une école de secrétariat à Yaoundé[2],[3].
Elle travaille ensuite dans différents ministères notamment celui des Affaires étrangères et dans diverses ambassades, comme l'ambassade du Tchad à Yaoundé (Cameroun) ou l'ambassade du Tchad à Abuja (Nigeria)[2],[4].
Elle se consacre en parallèle à l’écriture de romans, publiant ainsi en 2001 Al Istifakh ou l'Idylle de mes amis, à Yaoundé , première femme tchadienne dont un roman est publié[3], puis Kam-Ndjaha la dévoreuse, publié à Paris cette fois, en 2009[2]. Dans le premier, elle raconte la rencontre amoureuse d'un jeune Tchadien chrétien et d'une fille musulmane ; et les difficultés induites par leurs différences de culture et de religion[2],[4]. Le deuxième roman est consacré au stéréotype de la femme frivole dévoreuse d’hommes, avec, sous-jacents, les thèmes de l’infidélité, de la polygamie, et du sida[2].