L'établissement est surnommé « la maison de poupée » par le personnel.
Histoire
XIXe siècle et XXe siècle
La maison d'arrêt est construite en [1] et mise en service en [2].
XXIe siècle
Un projet de fermeture et de remplacement par un nouveau centre pénitentiaire de 290 places implanté sur la commune de Sarrola-Carcopino est initié en et dont l'ouverture est prévue pour . Mais le projet est finalement abandonné[2].
Un nouveaux projet de fermeture et de remplacement par un nouvel établissement de 100 places est annoncée en par le ministre de la justiceJean-Jacques Urvoas. Le projet est annoncé comme devant toujours être situé dans la commune d'Ajaccio, dans la zone du Vazzio[2]. Cependant, en , l'administration pénitentiaire ne valide finalement pas le choix de ce site[3].
En , les autorités annoncent que l'établissement bénéficiera d'un budget de trois millions d'Euros destinés à moderniser la structure, améliorer les conditions de vie des détenus et les conditions de travail des surveillants[4].
En , un projet d'extension de la maison d'arrêt, grâce à la récupération de la caserne Bacciochi (qui héberge le groupement de gendarmerie voisin, initialement jusqu'en ), est initié par les agents de l'établissement, avec le soutien de personnalités locales, et transmis au ministre de la justice[5].
L’établissement, le tribunal judiciaire d'Ajaccio et à la caserne Bacciochi, qui abrite le groupement de gendarmerie de la Corse-du-Sud[8], constituent un seul bloc d’immeubles[1]. Un déménagement du groupement de gendarmerie est cependant prévu initialement pour l'année [5].
L'établissement a une capacité d'accueil de 53 places[9] exclusivement pour des détenus majeurs hommes prévenus ou condamnés à des peines de moins d'un an. Les bâtiments de détention sont répartis entre un quartier « Maison d'arrêt Hommes » de 53 places et d'un quartier « Semi-liberté Hommes » de 3 places[10].
Au , l'établissement accueillait 58 détenus, soit un taux d'occupation de 109.4%[9].
L'établissement est également signalé pour sa surpopulation et le niveau important d'absentéisme du personnel[6],[1],[11]. L'établissement connait également un taux de scolarisation des détenus supérieur à la moyenne nationale[11].
Détenus notables
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Événements notables
Le , un commando de l'ex-FLNC composé de trois personnes pénètre dans l'établissement et exécutent dans leur cellule Jean-Marc Leccia et Salvadore Contini, que le commando soupçonne du meurtre du militant nationaliste Guy Orsoni[12].
Le , une évasion, qualifiée d'« à l'ancienne » par certains médias, a lieu, Adrien Van Imbeck et de Jérôme Luccioni, tous deux accusés de braquages, accompagnés de Jean-Paul Creuzat, soupçonné d'assassinat et déjà condamné pour le meurtre d'un policier, et de Frédéric Mattei, incarcéré pour homicide involontaire s'évadent à l'aide d'une scie et de draps[8].
Les établissements ci-dessous accueillent exclusivement des hommes exceptés ceux accompagnés du symbole ♀ qui accueillent des femmes et ceux accompagnés des symboles ♂♀ qui accueillent des hommes et des femmes.