De 12,7 km de longueur[1], lorsqu'il n'est pas à sec, il prend sa source à Aspremont où il forme un vallon obscur, puis parcourt la vallée formée par les collines de Bellet à l'ouest et de Saint-Pierre de Féric à l'est[4], avant d'entrer dans le vallon dit de Magnan ou de la Madeleine, et de rejoindre enfin la mer dans la baie des Anges à Nice[5],[6]. À sec entre 2006 et 2013, avec un régime d'oued (c'est-à-dire qu'il ne coulait que lors de fortes pluies, pour un ou deux jours), le Magnan coule à nouveau en continu toute l'année. Comme le Paillon, il est couvert dans son cours inférieur.
Communes et cantons traversés
Dans le seul département des Alpes-Maritimes, le Magnan traverse les trois communes[1] suivantes, de l'amont vers l'aval, de Aspremont, Colomars et Nice (confluence).
Le Magnan traverse une seule zone hydrographique « Côtiers du Var au Paillon » (Y650) de 46 km2 de superficie[1],[note 1]. Son bassin versant spécifique est de 18 km2[2].
Le SIAQUEBA ou Syndicat intercommunal de l'Amélioration de la QUalité des Eaux de la Brague et de ses Affluents, créé en février 1989 et concernant dix communes n'est plus l'organisme gestionnaire.
L'organisme gestionnaire est le SMIAGE ou Syndicat Mixte Inondations, Aménagements et Gestion de l'Eau maralpin, créé en le (7 ans), et s'occupe désormais de la gestion des bassins versants côtiers des Alpes-Maritimes, en particulier de celui du fleuve le Var[8]. Celui-ci « a été reconnu comme EPTB, avec les félicitations du jury, lors de la séance du comité de bassin de l’Agence l’eau Rhône-Méditerranée-Corse du vendredi 22 juin 2018 car il porte à la fois des politiques liées à la prévention du risque inondation et la gestion des milieux aquatiques »[8],[3].
↑Guide des étrangers à Nice: contenant quelques notions sur l'histoire et la statistique du pays, Imprimerie de la Société typographique, 1827, p. 127 [lire en ligne].
↑Louis Roubaudi, Nice et ses environs, Gianini et Fiore, Turin, 1843, p. 121 [lire en ligne].