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László Varga (en serbe cyrillique : Ласло Варга ; en serbe latin : Laslo Varga ; dans l'ordre habituel du hongrois : Varga László ; né le 19 juillet 1976 à Subotica) est un homme politique serbe. Il est membre de la présidence de l'Alliance des Magyars de Voïvodine (SVM/VMSZ) et vice-président du groupe parlementaire du SVM/VMSZ à l'Assemblée nationale de la République de Serbie[1],[2].
László Varga naît le 19 juillet 1976 à Subotica. Il effectue ses études élémentaires à Palić et ses études secondaires à Subotica et Szeged (en Hongrie). Il sort diplômé de la Faculté de droit de université de Szeged[3].
Sur le plan politique, il devient membre de l'Alliance des Magyars de Voïvodine (SVM/VMSZ), un parti fondé par József Kasza, en 2001[3].
Aux élections législatives du 21 janvier 2007, László Varga figure sur la liste des 250 candidats présentés par l'Alliance[4] ; elle obtient 52 510 voix, soit 1,30 % des suffrages, et envoie 3 représentants à l'Assemblée nationale de la République de Serbie au titre de la représentation des minorités nationales[5] ; László Varga est élu député pour la première fois[6].
Aux élections législatives anticipées du 11 mai 2008, il figure sur la liste de la Coalition hongroise qui présente 250 candidats[7] ; la coalition recueille 1,81 % des voix et obtient 4 mandats à l'Assemblée au titre des minorités[8], dont la totalité revient à la SVM ; László Varga obtient un second mandat parlementaire[9].
Aux élections législatives du 6 mai 2012, il figure encore sur la liste de l'Alliance des Magyars de Voïvodine, emmenée par Bálint Pásztor, qui se présente seule devant les électeurs[10] ; elle obtient 68 323 voix, soit 1,75 % des suffrages, et envoie 5 représentants à l'Assemblée[11]. Le parti peut former son propre groupe parlementaire, qui est présidé par Bálint Pásztor ; László Varga devient vice-président du groupe[12].
À l'Assemblée, en plus de cette fonction, il est vice-président de la Commission de l'intégration européenne[13] et il participe aux travaux de la Commission du système judiciaire, de l'administration publique et de l'autonomie locale[14] ; en tant que suppléant, il participe aussi à ceux de la Commission des questions constitutionnelles et législatives[15].