Elle naît en à Bâle dans une famille ouvrière, sa mère est couturière et son père est ouvrier mécanicien. Elle rejoint le parti communiste suisse au moment de sa création en [1]. Elle travaille comme secrétaire à Bienne avant d'être licenciée du fait de son appartenance au parti communiste. En , elle est envoyée à Paris pour diriger un service clandestin du Komintern. En , elle est rappelée en URSS. Quand elle arrive avec d'autres militants, elle est emmené à la Loubianka, le centre de détention de la police de Moscou. Après un court interrogatoire elle est fusillée le à deux heures et demies du matin[2]. Sa camarade Berta Zimmermann est également exécutée en 1937[3].
Références
↑Revue du centre d'études d'histoire et de sociologie du communisme, 4e trimestre 1992, 329 p. (lire en ligne), p. 177-181.
↑Alain Campiotti, La Suisse bolchévique., Éditions de l’Aire, , 603 p. (ISBN9782940586134).
↑Alain Campiotti, « Lydia, jusqu’à la peine capitale à Moscou », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).