Ayoub est née à Haïfa, en Israël. Elle est la fille d'un père arabo-chrétien et d'une mère juive ashkénazeconvertie au christianisme à leur mariage. Ayoub a un frère et trois sœurs[2],[3]. Sa grand-mère paternelle est la fille de réfugiés palestiniens qui ont fui au Liban pendant la guerre israélo-arabe de 1948, la laissant dans un couvent en Israël et qui est ensuite adoptée par une dame arabo-chrétienne prospère appelée Lucy Khayat[2]. Ses grands-parents maternels sont des survivants de l'Holocauste : son grand-père fut déporté dans camp de concentration nazi, tandis que sa grand-mère, originaire de Roumanie a survécu parmi des partisans durant son enfance[2]. Ayoub célèbre les fêtes chrétienne et juive avec les différents membres de sa famille, tout en étant athée : « Je suis athée et rien ne signifie pour moi que j'ai été baptisé [à l'église] »[4]. Elle fréquente une école de carmes catholiques à Haïfa[2].
Elle écrit de la poésie, du slam, des scénarios et des nouvelles pour la chaîne israélienne KAN[5]. Aucun de ses textes n'est actuellement traduit en français[5].
Ayoub parle l'arabe et l'hébreu[3]. Elle dit, en parlant de sa propre identité, dans la poésie : « Certains d'entre vous diront que je serai toujours la fille de l'arabe et qu'en même temps, aux yeux des autres, je serai toujours la fille de la juive. Alors ne me dites pas tout à coup que je ne peux pas être les deux[3]. »