Louis Rochet, fils d'un ciseleur, entre à l'École des beaux-arts de Paris où il est élève de David d'Angers. Il présente sa première œuvre au Salon de 1838. Il obtient une médaille de troisième classe au Salon de 1841 et à l’Exposition universelle de 1855. Durant toute sa vie, il fournira un travail abondant. Il sera élevé au grade de grand-croix de la Légion d'honneur en 1856.
Il est l'auteur en 1846 d'un Manuel de la langue chinoise vulgaire. Durant les quatre dernières années de sa vie, il enseigne les « langues tartares » (mongol et mandchou) à l'Institut national des langues et civilisations orientales. En 1875, il publie le Manuel de la langue chinoise vulgaire et les Sentences, maximes et proverbes mandchous et mongols.
Monument à François Richard-Lenoir, 1865, statue en bronze, Villers-Bocage. Elle est fondue sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
↑Gérard Bellemin et Jacques Coutaz, Saint-Franc in 1000 ans d'histoire de la Savoie : L'Avant-Pays Savoyard, Magland, NEVA Editions, , 1154 p. (ISBN978-2-35055-199-9), p. 717-718.
Stanislas Lami, « Rochet (Louis) », dans Dictionnaire des sculpteurs de l'École française, t. Quatrième : N-Z, Librairie ancienne Honoré Champion, (lire en ligne).
André Rochet, Louis Rochet : sculpteur sinologue, 1813-1878, Éditions A. Bonne, 1978, 374 p.