Officier d’administration, c'est en retraite, à Gueret en 1868 puis à Châlons en 1874, qu'il commença à écrire, il est l'auteur de nombreuses études d’histoire locale.
Il écrivit avec succès des nouvelles humoristiques comme le Côté des hommes, des récits où revivait le vieux Châlons du Moyen Âge et de la Renaissance dans la Tour maudite, le Barbier Jodet et la Dame de Trosnay[1]; des feuilletons d’une originalité étrange, comme le Train des suicidés.
Il publia aussi de curieuses études sur la musique et les musiciens, sous le titre Vieilles orgues et vieux organistes, diverses monographies sur les églises de Châlons; Saint-Alpin, Saint-Jean, Notre-Dame -en-Vaux. Il publia aussi l’histoire de diverses corporations, cordonniers, tonneliers et marchands de vins, pharmaciens, confrères dudit denier. Son œuvre majeure en tant qu'historien est Topographie historique de la ville de Châlons sur Marne en 1889. Cet ouvrage de référence fait l'objet en 1976 d'une nouvelle édition complétée par Jean-Marie Arnoult et Jean-Pierre Ravaux.
Sources
Jean-Paul Barbier Des Châlonnais célèbres, illustres et mémorables, 2000.
Louis Grignon Topographie historique de la Ville de Châlons-sur-Marne, nouvelle édition complétée par Jean-Marie Arnoult et Jean-Pierre Ravaux, Châlons-sur-Marne : Association des Amis de la bibliothèque enfantine, 1976. L'ouvrage débute p. I-XXVII par une notice historique de Louis Grignon, suivie d'une bibliographie.
Références
↑Une réédition de ces récits sous le titre Les chausses de Jehan de Soudron et autres nouvelles publiée en 1995 aux éditions du Petit Catalaunien Illustré, Châlons en Champagne