En juin 1897, il présente son mémoire pour l'obtention du diplôme supérieur d'études d'histoire à la faculté de lettres de l'université de Paris : Étude sur le règne de Ferdinand Ier, roi de Castille et de Léon (1035-1065)[3].
Le 1er janvier 1901, il rejoint la bibliothèque de la Sorbonne comme assistant de Jules de Chantepie du Dézert. En parallèle de ces activités, il continue ses recherches et devient l'un des meilleurs connaisseurs de l'Espagne médiévale[2]. On le retrouve ainsi parmi les principaux contributeurs à la revue hispanique[4]. Le 28 mai 1921 il soutient à la Sorbonne sa thèse portant le titre Recherches sur l'histoire politique du royaume asturien (718-910)[5].
En novembre 1922, il est nommé bibliothécaire en chef de la faculté de pharmacie de l'université de Paris, avant, le 1er janvier 1926, de remplacer Émile Chatelain à la direction de la bibliothèque de la Sorbonne[2].
↑Dario Varela Fernandez, Les réseaux hispanistes français au début du XXe siècle : coopérations savantes et relations culturelles, France-Espagne-Amériques (1890-1930), Université du Maine, , 675 p. (lire en ligne)
↑Louis Barrau-Dihigo, Recherches sur l'histoire politique du royaume asturien (718-910) : thèse pour le doctorat ès lettres présentée à la Faculté des lettres de l'Université de Paris / par L. Barrau-Dihigo, (lire en ligne)