La famille de Louis Béroud s'installe à Paris en 1861. Il travaille d'abord avec les décorateurs Jean-Baptiste Lavastre et Pierre-Eugène Gourdet(d), avant d’entrer dans l’atelier de Léon Bonnat pour étudier la peinture. À partir de 1873, il expose au Salon dont il est médaillé d'honneur en 1882. L'année suivante, il obtient une bourse de voyage et devient hors-concours. Il remporte la médaille de bronze à l'Exposition universelle de 1889 et à celle de 1900[3].
Il a exposé aux salons des figures (portraits et allégories), quelques vues de Paris et surtout les intérieurs pris dans les principaux monuments de Paris, notamment : Au Louvre (1883, troisième médaille) ; Henri III à Venise (1885) ; la Galerie des bustes au Sénat (1892) ; le Foyer des artistes à la Comédie-Française (1894, au Théâtre-Français) ; le Salon carré au Louvre (1900, Exposition universelle ; médaille de bronze) ; les Confidences, pastel (1905) ; Brasserie alsacienne (1910). Une de ses toiles, Au Salon carré du Louvre, présentée à l’exposition annuelle de peinture en 1883, est conservée à Montpellier au musée Fabre[4]. Il peint la Fée aux joujoux (Paris, mairie du 10e arrondissement)[5].
Épisode de la Joconde
Le , alors qu’il se rend au musée du Louvre pour y faire un croquis de sa prochaine peinture Mona Lisa au Louvre, La Joconde de Léonard de Vinci ne s'y trouve plus. Il contacte les gardiens, qui indiquent que le fameux panneau doit se trouver à l'atelier photographique. S’étant à nouveau enquis auprès des surveillants, quelques heures plus tard, on lui apprend que la Joconde n'est pas chez les photographes. Le Louvre ferme alors ses portes pour une semaine entière afin de faciliter l'enquête de la police sur le vol de ce tableau[6].
Œuvres dans les collections publiques
Les informations suivantes proviennent principalement de : « Louis Béroud » sur la base Joconde.
↑René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, 1910-1930, t. 1, Paris, Art & édition, , 478 p., 25 cm (OCLC1005894668, lire en ligne), p. 123.
↑Emmanuel Bénézit, Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, t. I. A-C, Paris, , xi-1056, 3 vol. : ill. ; in-8° (lire en ligne sur Gallica), p. 539.
↑(en) Calum Storrie, The Delirious Museum : A Journey from the Louvre to Las Vegas, Londres, I. B. Tauris, , 246 p. (ISBN978-1-84511-509-8, lire en ligne), p. 9-15.
Edmond Ronzevalle, Paris Xe : histoire, monuments, culture, Amiens, Martelle éditions, , 219 p. (ISBN978-2-87890-029-3, lire en ligne), p. 173.
(en) Calum Storrie, The Delirious Museum : A Journey from the Louvre to Las Vegas, Londres, I. B. Tauris, , 246 p. (ISBN978-1-84511-509-8, lire en ligne), p. 9-15.