Il fit les campagnes de la guerre de Sept Ans, reçut deux blessures à Minden le et fut fait chevalier de Saint-Louis. Le dauphin le fit entrer le comme officier supérieur exempt dans les gardes du corps du roi (compagnie écossaise). Il fut fait colonel de cavalerie en 1770 puis lieutenant des gardes du corps du roi.
Brigadier de cavalerie le , commandant d'escadron des gardes du corps en décembre 1784 puis maréchal de camp le , il fit assez ses preuves pour monter dans les carrosses du roi et recevoir les honneurs de la Cour en . Il devient lieutenant chef de brigade en 1791 toujours au sein des gardes du corps du roi.
Les états généraux de 1789
Membre de l'assemblée provinciale du Lyonnais, président de l'ordre de la noblesse du Beaujolais[4], il fut élu, le , dans cette dernière sénéchaussée, député de son ordre aux États généraux.
Lors de la séance du , il prit la défense des gardes du corps attaqués par Mirabeau et Pétion. Le lendemain, le 6 octobre, Il protégea la vie du roi avec d'autres députés de la noblesse. Le 28 octobre suivant, il est encore l'auteur d'une motion[5].
L'Armée des Princes
À la suite de l'arrestation de Louis XVI à Varennes le , il remet sa démission à l'Assemblée le , rejoint ensuite l'Armée des Princes à Coblentz et reprend le commandement de la compagnie écossaise qui avait presque entièrement émigré.
Il fait la campagne de 1792 et accompagne après la retraite des princes le généralClerfayt. Il obtint en 1794 le commandement du régiment de cavalerie noble composé exclusivement de gardes du corps et prit part sous le prince de Condé aux campagnes de 1795 à 1797.
Lorsque l'armée se rend en Pologne en 1797, il présente à Louis XVIII, alors à Blankenberg, son fils unique, le comte Louis de Monspey, qui avait fait avec lui les dernières campagnes. Le roi nomme le comte de Monspey capitaine de cavalerie, et remet au marquis le brevet de commandeur de Saint-Louis.
Quand l'armée de Condé se joint au corps de Souvarow en 1799, il obtient un commandement dans la cavalerie noble sous les ordres immédiats du duc de Berry.
Maire de Saint-Georges-de-Reneins et retraite
Après le licenciement, il rentre en France en 1801 et vit dans la retraite, il refuse du gouvernement impérial un emploi de son grade. Il n'accepte que les fonctions de maire de la commune de Saint-Georges-de-Reneins et de membre du conseil général du Rhône, qu'il préside en 1813.