Loubaresse provient du terme de langue occitaneLobaressa signifie « lieu hanté par les loups »[2],[3].
Loubaresse est constituée de l'ancienne section de Chaliers « Lou Balax », ce qui peut plus vraisemblablement expliquer l'origine du nom. Le « Balax » signifiant le fossé, la gorge, le ravin.
Histoire
La commune avait été créée en 1878 par la division de la commune de Chaliers[4]. En 1973, elle fusionna avec l'ancienne commune de Bournoncles[5], qui resta commune associée jusqu'à la création de la nouvelle commune de Val d'Arcomie.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 402 habitants, en diminution de −1,71 % par rapport à 2008 (Cantal : −1,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
La ferme de Pierre Allègre, écomusée de Margeride. Au cœur du village, cette ferme à l'architecture traditionnelle permet d'imaginer le quotidien d'une famille de paysans de Margeride au XIXe siècle. On découvre la grange, le four à pains, le « cantou » et l'étable[11].
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Jacques Astor, Dictionnaire des noms de famille et des noms de lieux du midi de la France, Millau, Éditions du Beffroi, , 1293 p. (ISBN2-908123-59-2, BNF39034098), pp. 447-448.