Les reptiles au Québec se classent dans deux ordres : Testudines — les tortues et Squamata — les serpents. Il y a onze espèces de tortues classées en cinq familles dont deux espèces exotiques. Les espèces de serpents, au nombre de neuf, sont classées en quatre familles, et comprennent une espèce dont la présence reste à confirmer.
Espèce exotique. Il n'est pas démontré qu'elle se soit établie en permanence au Québec, bien qu'il y ait de nombreuses observations en nature provenant d'individus relâchés de captivité[8].
Cette espèce est désignée menacée au Québec[3]. La seule population connue dans la province se trouve dans le lac Champlain et certains de ses affluents[14]. Le COSEPAC considère cette espèce en voie de disparition[15].
Cette espèce est susceptible d'être désignée menacée ou vulnérable au Québec[3]. Rare, les quelques observations proviennent du sud de l'Outaouais[1]. La première mention au Québec a été rapportée en 2003[17].
Cette espèce est susceptible d'être désignée menacée ou vulnérable au Québec[3]. Espèce rare. Les observations proviennent de la grande région de Montréal[1].
Espèce limitrophe. Des observations non confirmées de cette espèce proviennent des environs des lacs Champlain et Memphrémagog ainsi qu'en Montérégie près de la frontière[13]. Il est probable que ce crotale ait occupé la province[19], mais il est improbable qu'on puisse aujourd'hui le confirmer étant donné qu'il a été extirpé de plusieurs régions du nord de son aire de répartition[20],[21].
↑Jacques Chabot et St-Hilaire Daniel, « Première mention de la Tortue musquée, Sternotherus odoratus, au Québec », Canadian Field Naturalist, vol. 105, no 3, , p. 411-412 (ISSN0008-3550)
↑(en) Timothy J. Muir, Manisha Kumar et James M. Wiebler, « Daily thermal fluctuations to a range of subzero temperatures enhance cold hardiness of winter-acclimated turtles », Journal of Comparative Physiology B, vol. 187, no 8, , p. 1163–1172 (ISSN1432-136X et 0174-1578, DOI10.1007/s00360-017-1099-0, lire en ligne, consulté le )
↑Richard Laparé et Jean-François Desroches, « Premières mentions de la Couleuvre mince, Thamnophis sauritus septentrionalis, au Québec », The Canadian Field-Naturalist, vol. 118, no 1, , p. 135–137 (ISSN0008-3550, lire en ligne, consulté le )
↑William Henry Martin, William S. Brown, Earl Possardt, and John B. Sealy. 2008. Biological Variation, Management Units, and a Conservation Action Plan for the Timber Rattlesnake (Crotalus horridus). Pp. 447-462 dans W. K. Hayes, K. R. Beaman, M. D. Cardwell, and S. P. Bush (eds.), The Biology of Rattlesnakes. Loma Linda University Press, Loma Linda, California. (ISBN9781594100116) (accessible sur ResearchGate)
↑(en) Rod D. Wittenberg et Steven J. Beaupre, « GROWTH OF TIMBER RATTLESNAKES (CROTALUS HORRIDUS) IN AN AGRICULTURALLY FRAGMENTED AND A CONTIGUOUSLY FORESTED HABITAT », Herpetologica, vol. 70, no 2, , p. 171-183 (ISSN0018-0831, JSTORhttps://www.jstor.org/stable/24634311)