Son héritage en chansons est immense et ne fut exploité que superficiellement par les interprètes de son époque. Chaque année qui passe on entend de nouvelles interprétations des chansons de Boris Vian, mais le massif reste néanmoins presque inexploré.
On connaît environ 500 chansons de Boris Vian (dont une centaine d'adaptations), ainsi qu'une trentaine de poèmes mis en musique donc devenus chansons (parmi lesquelles, par exemple, À tous les enfants et Rue Watt largement connues).
Aperçu
La chanson dans la vie de Boris Vian
Boris Vian écrivait des chansons tout au long de sa vie. Sa première chanson, commençant par des vers « Au bon vieux temps héroïque du jazz On se fichait pas mal des paroles », date de 1943, tandis que la dernière, Flamme d'or, fut écrite dans la semaine précédant sa mort.
L'histoire de la création de cette première chanson mérite d'être contée. Durant l'hiver 1942-1943, Johnny Sabrou[2] demande à Boris Vian d'écrire un texte sur un thème qu'il a composé et qu'on joue dans les orchestres amateurs. Johnny Sabrou lui fournit la phrase de départ « J'ai trempé mes pieds Dans le Rio Grande » que Boris Vian reprend et poursuit par ceci : « Pour les laver Quand j'ai eu fini Tous les poissons étaient partis. » Le manuscrit est rédigé sur un papier à en-tête du Ministère du Commerce et de l'Industrie tandis que le dactylogramme est daté du mois d' à Ville d'Avray.
Ce doit être en 1945 ou 1946 que Jack Diéval demande à Boris Vian de lui écrire des textes pour deux mélodies. En sortent Ce n'est que l'ombre d'un nuage et J'ai donné rendez-vous au vent. Ces deux lieder seront, en 1948, les premières œuvres de Boris Vian à être publiées chez un éditeur musical.
En 1950 Boris Vian écrit un certain nombre de chansons avec Jean Gruyer et d'autres encore avec Jack Diéval, devenu le pianiste d'un fantaisiste, ex-guitariste de jazz, un nommé Henri Salvador. Ce dernier, déjà très connu, sera le premier à chanter et à enregistrer une chanson de Boris Vian sur 78 tours, C'est le be-bop. Lorsque, à cette occasion, Boris Vian et Henri Salvador se rencontrent, ils se reconnaissent tout de suite. Contrairement aux apparences, Boris Vian adore rire et s'esclaffer ; il comprend qu'il tient un compère digne de ce nom et qu'ils vont pouvoir collaborer en s'amusant. Des dizaines d'autres chansons viendront, toujours écrites par Boris Vian et composées par Henri Salvador, dont les très célèbres Blouse du dentiste ou Faut rigoler.
Le , Boris Vian passe l'examen obligatoire d'admission à la Sacem sur le thème imposé Pour bercer ma peine. Le tournant est pris : la littérature cède sa place à la chanson.
En 1952, il s'essaie à l'écriture de comédies musicales et d'arguments de ballets, mais ces œuvres resteront dans ses cartons. Alors, il écrit quelques autres chansons sur des musiques d'Eddie Barclay, Guy Longnon et Claude Laurence, plus connu comme critique et théoricien du jazz sous le nom de André Hodeir.
Boris Vian passe aussi beaucoup de temps avec ses compagnons d'alors : Philippe Weil qui reprendra en 1959 son poste chez Philips/Fontana et Michel Legrand, dit plus tard Big Mike, pianiste et compositeur, et enfin Eddie Barclay.
Avec l'échec en 1953 de son dernier roman, L'Arrache-Cœur, qui n'est même pas arrivé jusqu'aux librairies, il renonce cette fois-ci, de fait, à la littérature. Si en 1953 la chanson était pour Boris Vian une occupation constante mais secondaire, à partir de 1954 elle prend une place de plus en plus importante, jusqu'à devenir le pôle essentiel de son activité créatrice. À noter que si à la fin 1953, Boris Vian avait écrit une cinquantaine de chansons, dans la seule année 1954 il va en écrire plus de soixante.
Début 1954, Boris Vian cherche de nouveaux collaborateurs compositeurs. C'est alors qu'il fait la rencontre d'un musicien américain nommé Harold B. Berg auquel il remet quelques textes afin qu'il les revoie. Les manuscrits sont prêts ; Vian joue un certain air sur sa guitare-lyre (instrument des plus extraordinaires offert par son frère Alain) et chantonne une mélodie afin qu'Harold B. Berg puisse bien cerner les harmonisations demandées ; il s'agit du Déserteur.
En , Renée Lebas présente Jimmy Walter, son pianiste, à Boris Vian. C'est rapidement le début d'une collaboration très féconde : en six ou sept mois, Boris Vian et Jimmy Walter écrivent une trentaine de chansons dont beaucoup deviendront des « standards » comme Cinématographe, J'suis snob ou On n'est pas là pour se faire engueuler, toujours très chantés. Leurs chansons plairont et seront enregistrées par Renée Lebas, Suzy Delair, Mouloudji, Philippe Clay, Les Frères Jacques, Patachou et Boris Vian lui-même.
Au mois de novembre, Boris Vian est chargé par Michel de Ré, qui monte le spectacle d'Henry-François Rey, La Bande à Bonnot, d'écrire plusieurs chansons qui doivent venir accentuer les effets dramatiques de la pièce. En une semaine il compose, seul, l'essentiel des chansons du spectacle. Avec Jimmy Walter, ils écriront quatre autres titres, dont Les Joyeux Bouchers qui aura une carrière « solo ».
C'est également fin 1954 que Boris Vian fait la connaissance de celui qui deviendra son pianiste, Alain Goraguer, avec lequel il composera bon nombre de succès, dont La Complainte du progrès, La Java des bombes atomiques et Je bois.
Boris Vian envisage très sérieusement de chanter lui-même ses chansons et prend des cours de chant depuis plusieurs mois. Les 4 et , il passe deux auditions aux Trois Baudets dirigé par Jacques Canetti et à la Fontaine des Quatre Saisons dont le directeur est alors Pierre Prévert. Un mois plus tard, il monte sur scène.
Les 22, 27 et , c'est dans les Studios Philips, installés rue de Clichy, sur la scène de l'ancien Théâtre de l'Apollo, que Boris Vian enregistre, avec un orchestre dirigé par Jimmy Walter, huit de ses chansons destinées à être gravées sur deux 45 tours intitulés Chansons impossibles[3] et Chansons possibles[4]. Le , Boris Vian retourne en studio, accompagné cette fois-ci par Claude Bolling et ses musiciens et il y reprend les deux titres d'avril et deux nouvelles chansons. Les dix titres sortent sur un 33 tours Chansons “possibles” et “impossibles”[5]. Toutefois les ventes de ces disques ne sont estimées initialement qu'à moins de 500 exemplaires. Philips ne procède par la suite à aucun retirage, sans doute en raison de la réputation sulfureuse de Boris Vian liée à sa chanson Le Déserteur. Des copies illégales circulent donc rapidement[6].
Pourtant le modernisme et l'originalité de ces dix chansons, parmi les plus fortes, les plus personnelles et les plus inventives de Boris Vian, furent saluées par une certaine presse ; Georges Brassens déclara dans le texte au dos de la pochette du 33 tours de Boris Vian :
« Boris Vian est un de ces aventuriers solitaires qui s'élancent à corps perdu à la découverte d'un nouveau monde de la chanson. Si les chansons de Boris Vian n'existaient pas il nous manquerait quelque chose. Elles contiennent ce je-ne-sais-quoi d'irremplaçable qui fait l'intérêt et l'opportunité d'une œuvre artistique quelconque. J'ai entendu dire à d'aucuns qu'ils n'aimaient pas ça. Grand bien leur fasse ! Un temps viendra comme dit l'autre où les chiens auront besoin de leur queue et tous les publics des chansons de Boris Vian. »
Du au Boris Vian part en tournée. Son tour de chant est assez bref : entre trois et cinq chansons choisies essentiellement parmi les suivantes : La Complainte du progrès, J'suis snob, Les Lésions dangereuses, Le Petit commerce, Les Joyeux bouchers, La Java martienne, Pourquoi qu'on peut pas, Blues pour Jean Martin, La Java des bombes atomiques, L'Âme slave, Chantez, Huit jours en Italie, Le Déserteur, Le Prisonnier et Valse jaune. À défaut d'enregistrement, on n'entendra jamais certains titres chantés par Boris Vian lui-même.
En , Boris Vian est chargé par Philips de préparer l'édition d'une série de disques de jazz. En 1955, Boris Vian écrit une quarantaine de chansons, la plupart sur des musiques de son nouveau collaborateur, Alain Goraguer.
En 1956, Boris Vian tient toujours la scène aux Trois Baudets (jusqu'au ) et travaille partiellement, mais régulièrement, chez Philips. À cette même époque, on lui demande à la radio : « Est-ce qu'il vous arrive également d'écrire des mélodies ? — Oui, ça m'arrive. Mais comme je n'ai pas appris la musique vraiment, je tombe toujours ce dans quoi tout le monde tombe, sans instruction musicale précise : on tombe toujours un peu dans la facilité. On dit : voilà une jolie mélodie qui se retient bien. Evidemment. C'est simplement parce qu'elle est trop facile, souvent. Alors généralement je fabrique les chansons, quand je les fabrique seul, sur des airs que je me donne, et ensuite j'élimine l'air, et je demande à un professionnel de la musique de me refaire un air dont l'harmonie soit plus astucieuse, dont la mélodie soit un peu plus recherchée, et tout ça… Sans ça, on tombe assez facilement dans la grosse facilité. »
Au mois de mai, Michel Legrand revient d'une tournée aux États-Unis où on l'a affectueusement surnommé Big Mike. Dans ses bagages, il rapporte quelques disques de rock 'n' roll, genre qui commence à faire fureur outre-Atlantique. Entre le et le , ce nouveau rythme fait trois adeptes : Michel Legrand, Henri Salvador et Boris Vian, qui en une après-midi écrivent et composent les quatre premiers rock and roll français : Rock and roll mops, Dis-moi qu'tu m'aimes rock, Rock hoquet et Va t'faire cuire un œuf, man ! Le à 14 heures, Henri Salvador enregistre ces quatre titres sous le nom de « Henry Cording and his Original Rock and Roll Boys ». Les musiques sont signées Mig Bike, un autre surnom, ou Henry Cording. Jack K. Netty est crédité du texte du verso de la pochette de ce disque Fontana (filiale de Philips) et Boris Vian de la traduction. Les paroles en sont signées Vernon Sinclair. On aura reconnu sous ce pseudonyme Boris Vian, le prénom est déjà célèbre…
Les 11, 12 et c'est au tour de Magali Noël de prendre le chemin de l'Apollo ; elle y enregistre quatre rocks signés Boris Vian et Alain Goraguer : Fais-moi mal Johnny, Alhambra rock, Strip-rock et Rock des petits cailloux. Le Boris Vian supervise une autre séance studio devant les micros de Pierre Fatosme avec Magali Noël pour Sexy Songs. Le , à l'occasion d'un hommage rendu au dramaturge allemand Bertolt Brecht, Boris Vian commence à travailler à de nouvelles adaptations. Durant cette année 1956, Boris Vian aura écrit une soixantaine de chansons.
L'année suivante, Boris Vian est nommé directeur artistique adjoint pour les Variétés chez Philips. Il a désormais la charge complète d'un certain nombre d'artistes, il doit gérer leur répertoire, leurs séances d'enregistrements (près de vingt-cinq séries réparties sur près de cinquante dates en 1957) et leur promotion. C'est une activité à temps plus que complet. Quant à Alain Goraguer, Philips se l'est attaché comme arrangeur et chef d'orchestre. C'est avec Henri Salvador que Boris Vian travaille désormais le plus souvent quand il écrit de nouveaux textes.
Boris Vian écrit une cinquantaine de chansons cette année-là malgré plusieurs crises d'œdème qui le frappent et l'obligent à rester chez lui pour se reposer, si tant est que cela soit possible car, le plus souvent, il travaille, et beaucoup, à ses écrits bien sûr mais aussi à la menuiserie qui le passionne et le détend.
En 1958, les responsabilités de Boris Vian s'accroissent : il œuvre désormais dans tous les domaines, jazz et variétés. C'est près de trente-cinq séances d'enregistrement (sur plus de soixante-cinq dates) qu'il contrôle au mois de mai. Il est chargé de la direction artistique de la marque Fontana. Le nombre de ses chansons atteint des sommets ahurissants : près de cent quarante. Sa production est extrêmement composite : beaucoup d'adaptations de succès étrangers, de chansons de films ou de comédies musicales filmées, comme My Fair Lady ou Gigi. S'ajouteront beaucoup de succès américains de différents styles, bien révélateurs des tendances de Boris Vian : rhythm and blues, rockabilly, rock and roll, doo-wop, country and western, gospel, standards et traditionals ; adaptations encore de chansons italiennes, écossaises, antillaises vraies et fausses plus vraies que les vraies. La chanson française n'est pas oubliée avec nombre de javas, valses, complaintes et ballades. Au passage, Boris Vian enrichit le vocabulaire en imposant le terme « tube » à la place de « saucisson » qu'il trouve malsonnant. Il écrira avec Henri Salvador une chanson portant ce titre.
En 1959, tout au début de l'année, Boris Vian démissionne de Fontana. Le cœur n'y est plus : ce travail épuisant le prive d'une partie de son indépendance et de sa liberté et ne se justifie plus que par le salaire qu'il lui procure.
Poème ou chanson ?
Parfois il est difficile de distinguer une chanson d'un poème mis en musique.
Les sources principales de la nomenclature et des textes des chansons et des poèmes de Boris Vian étant les deux tomes de ses Œuvres publiés par Fayard, à savoir Tome 11 Chansons (2001)[7] redigé par Georges Unglik et Tome 5 Poésie, Nouvelles, Chroniques romancées (1999)[8] redigé par Gilbert Pestureau, il est utile de les comparer.
Par exemple, on trouve la Cantate des boîtes dans les deux tomes. Cette cantate a été primitivement publiée dans le no 25 du décervelage 84 EP (vulg. ) des Cahiers du Collège de 'Pataphysique consacré à la Syzygie des Mots où elle était suivie de son « mode d'emploi » : « Ce poème remarquable se chante difficilement sur une musique assez complexe du grand compositeur Alain Goraguer, dit « Gogo ». Si l'on se borne à le déclamer, de préférence en public, il convient de hurler le mot « Boîte » lorsqu'il apparaît en capitales. »[9] Donc l'auteur de la cantate prévoyait les deux modes de son interprétation.
Les résultats de cette comparaison sont présentés dans le tableau ci-dessous.
Titre
Tome 11, pages
Tome 5, pages
Commentaire
Conclusion
À tous les enfants
50-51
221-222
Rien n'indique que ce texte (selon Unglik) fut écrit comme chanson. Mis en musique après la mort de Vian.
Poème
Berceuse pour les ours qui ne sont pas là
133-137
193-201
Berceuse trouvée après la mort de l'auteur.
Chanson
Cantate des boîtes
176-178
209-213
Cantate dont les paroles et la musique datent de la même année 1954.
Chanson
Chanson de charme
196
217-218
Chanson dont les paroles et la musique datent de la même année 1956.
Chanson
Chanson des vieillards
111-112
222-223
Chanson faisant partie des chansons pour La Bande à Bonnot.
Chanson
Conseils à un ami
243
219-220
Les paroles et la musique datent de la même année 1958.
Chanson
Le Déserteur
274-275
207-209
Mis en musique par Boris Vian lui-même aussitôt que les paroles furent écrites.
Chanson
Les Frères
335-337
168-170
Poème final de Cantilènes en gelée écrit le et mis en musique dans la suite, les paroles légèrement modifiées.
Chanson
Les Poètes élégiaques
593
212-213
Rien n'indique que ce texte jamais mis en musique fut écrit comme chanson.
Poème
Que tu es impatiente
623-624
215-216
Rien n'indique que ce texte mis en musique en 1964 fut écrit comme chanson.
Poème
Rue Watt
673-674
213-215
Rien n'indique que ce texte mis en musique en 1971 fut écrit comme chanson.
Poème
Le Temps de vivre (L'Évadé)
736-737
—
« Du vivant de Boris Vian, Philippe Clay a enregistré ce poème sur un fond musical de Jean Mangeon. »[10]
Le Déserteur est une chanson écrite par Boris Vian en , composée avec Harold B. Berg et enregistrée dans sa forme définitive l'année suivante. Son antimilitarisme a provoqué beaucoup de polémiques.
Il s’agit d’une lettre adressée à « Monsieur le Président » par un homme ayant reçu un ordre de mobilisation en raison d’un conflit armé. L’homme y explique qu’il ne souhaite pas partir à la guerre, et justifie sa décision par les décès survenus dans sa famille proche à cause de la guerre, et par le fait qu'il ne veut pas tuer de pauvres gens. Il révèle son intention de déserter pour vivre de mendicité tout en incitant les passants à suivre son exemple.
À l'origine, il s'agit d'un poème dont la première interprétation a été diffusée en mai 1954, par Mouloudji dans la version pacifiste[11].
À l'exception de Mouloudji, tous les artistes sollicités s'étant désistés lors de sa première édition. Mouloudji a d'abord demandé à Boris Vian de modifier certaines paroles, parce qu'il souhaitait un propos plus large. Ainsi, « Monsieur le Président » est remplacé par « Messieurs qu'on nomme grands » ; « ma décision est prise, je m'en vais déserter » est remplacé par « les guerres sont des bêtises, le monde en a assez », etc. De plus, Mouloudji n'imagine pas un pacifiste ayant un fusil[12]. En effet, la chute initiale prévoyait que « Si vous me poursuivez, prévenez vos gendarmes Que je tiendrai une arme et que je sais tirer ».
« Il est gêné par cette chute, par cet homme qui s'apprête à tuer pour ne pas aller à la guerre. La fin est contradictoire. Ensemble, Boris et Mouloudji composent le dernier quatrain : Si vous me poursuivez, Prévenez vos gendarmes, Que je n'aurai pas d'armes, Et qu'ils pourront tirer[12]. »
Le , Mouloudji enregistre la version pacifiste de la chanson sur un disque 78 tours[13].
En , la chanson est enregistrée par Boris Vian au format 45 tours avec ses paroles définitives.
La chanson connaît un immense succès, étant enregistrée plus de 250 fois (jusqu'en 2016), moitié en français et moitié en 20 autres langues dont l'occitan, le catalan, le sarde, le ligure et même l'espéranto (voir la liste non exhaustive des interprétations du Déserteur ci-dessous). À noter que les interprètes étrangers ne se contentent pas d'une seule traduction ; par exemple, parmi la vingtaine d'enregistrements en italien on compte une demi-douzaine d'adaptations différentes.
Claude Colombier, son ensemble et ses chœurs (p-p)
André-Jean Dervaux et son orch.
The Star Slow Orchestra
Les Hot Swing (1989)
Chœur des Jeunes de la Faculté de musique de l'Université de Montréal (2001)
Stéphane Aubry (2003)
Willy Bischof (2004)
Nadim (2005)
André Loppe (2006)
Samy Daussat Trio (2011)
Bruno Fontaine (2014)
Sur une autre musique
Roland Moreno ch. Sylvain Robert (deux versions sous-titrées Leyenda français et Leyenda yankee), sur la musique de R. Moreno, I. Albeniz
Tchad Unpoe (2007), sur sa propre musique.
Chansons de La Bande à Bonnot
Les dix-neuf chansons que Boris Vian a écrites (et souvent composées) en 1954 pour la pièce de Henri-François ReyLa Bande à Bonnot qui fut représentée au Théâtre du Quartier Latin en , sont présentées suivant l'ordre où elles venaient s'intégrer dans le texte de l'auteur de la pièce (sauf L'Enfance de Bonnot rejetée en dernière position faute d'avoir pu retrouver sa véritable place, si toutefois elle en eut jamais une).
Trois chansons (L'Anguille, La Java des chaussettes à clous et surtout Les Joyeux bouchers) ont eu ensuite une carrière autonome.
En 1975 Jacques Canetti sort le disque La Bande à Bonnot (Douze chansons – Paroles de Boris Vian – Musique de Louis Bessières)[36], repris en 2002 sur CD et en 2015 de nouveau sur LP.
En 2003 la Radio svizzera di lingua italiana (Radio suisse de langue italienne) accepte d'émettre un feuilleton radiophonique musical tiré du spectacle La Belle époque della Banda Bonnot (d'après les chansons de Boris Vian) produit par Francesca Giorzi. En 2004 les créateurs de ce spectacle (Giangilberto Monti et Carlo Cialdo Capelli pour la direction musicale) sortent sur le label FolkClub Ethnosuoni le compact disque du même nom contenant la totalité des dix-neuf chansons écrites par Boris Vian, adaptées et chantées par Monti (sauf Règlements de comptes dont le texte est dit), accompagné par un autre disque présentant le feuilleton radiophonique[37].
Lucienne Vernay et Pierre Jamet (1975)[42] Giangilberto Monti (2004 ital.)[43]
Les Joyeux bouchers
Jimmy Walter*
Boris Vian (1955) Les Garçons de la Rue (1956)[44] Peter Blanker (1964 néerl.)[45] Robert Darame et al.[46] (1968 pub.) Mouloudji (1976) Jean Bourbon (1981 pub.) Les Garçons (1985) Wolfgang Reichmann (1987 allem.)[47] Annie et Artus (1993) Sue et les Salamandres (1994) Giangilberto Monti (1997 pub. ital., 2004 ital.)[48] Catherine Ringer & The Renegade Brass Band (1997) Loes Snijders (1999 pub., 2003 allem[49].) Letícia Coura (2001 fr. et port[50].) Les z'Hameçons (2002) Les Polis Sont Acoustiques (2002) Jean-Claude Hurni et Jean-François Ingold (2002 pub.) Stéphane Aubry (2003 instr., ch. Jean-Pierre Boujard) La Campagnie des musiques à ouïr (2003) Les Croquants (2004) Les Joyeux bouchers ch. John-Philipp Rabbit (2004) Xavier Alberti ch. Oriol Genis (2004 catal.)[51] Archigéant (2006) Quartetto Vian (2007 pub. ital[52].) Christian Olivier (2009) Carla Borghetti (2009) Bourrées de complexes ch. Fabienne Déroche (2009) Sandra Le Couteur (2010) Carmen Maria Vega (2013)
Boris Vian (1954) Aimable, son accordéon et son orgue (1955 instr.) Jacques Higelin (1964) Les Charlots (1969) Giangilberto Monti (1997 pub. ital., 2004 ital.)[60] Jean-Claude Hurni et Jean-François Ingold (2002 pub.)
Règlements de comptes
Jimmy Walter*
Dedion Bouton (Partie 2)
Boris Vian
Louis Bessières
Maurice Barrier (1975)[61] Giangilberto Monti (2004 ital.)[62]
Chanson de Judith
Boris Vian
Louis Bessières
Maurice Barrier[63] et Judith Magre[64] (1975) Giangilberto Monti (2004 ital.)[65]
Henri Salvador (1959) Eddie Barclay et son grand orch. (1959 instr.) Les Traders (1962 instr.) Géo Mouque et ses pianos (instr.) Eddy Mitchell GOS ch. Maud Rakotondravohitra-Boutrin (2002, 2005) Anabela Duarte (2006)
Henri Salvador (1958, 1958 pub., 1980, 1982 pub., 1995 pub.) Little Jo (1979) Tao-By and Co (1981)[87] Henri Byrs, Kenny Clarke, Roland Lobligeois (1981 instr.) Gilbert Montagné (1985 pub.) L'Orchestre du Grand Turc (1990) Philippe De Preissac Trio + (1994)[87] Paul Personne et Ticky Holgado Yves Duteil (1996)[87] Henri Salvador et Ray Charles (1996 TV) Enrico Macias (1998) Claude Reboul (1999) L'Affaire à Swing (2001 p-p)[88] Bénabar et Henri Salvador (2004 pub.) Anabela Duarte (2006) Jacques Haurogne (2007) Andy Chango (2008 esp.)[89] Maurane (2009) Dolbeau trio (2009 pub.)[87] Gratt'delapatt' (2010) Les Bisons Ravis (2010) Paris Paname ch. Gilles Cunin (2011)[87] Isabelle Kurbetz et Le Touzazimute Combo (2013 pub.) Fabrice Eulry (2015)[87] Marie Silvia Manuel Manuel (2015)[87]
Blues pour Jean Martin
1955
Boris Vian, Alain Goraguer*
Boris Vian Béatrice Moulin (1964)
Bois un coup et va au lit
1958
Gérard La Viny, Jacques Richemont*
Gérard La Viny (1959) Les Bisons Ravis (2010)
Bourrée de complexes
1955
Alain Goraguer*
Boris Vian (1955) Les Charlots (1969) Sue et les Salamandres (1994) Laurence Hartenstein (1998) Loes Snijders (1999) Jean-Claude Hurni et Jean-François Ingold (2002) Stéphane Aubry (2003 instr., 2003 ch. Jean-Pierre Boujard) Chanteurs de Sornettes (2003) Les Polis Sont Acoustiques (2006) Carmen Maria Vega et Merlot (2009) Bourrées de complexes ch. Fabienne Déroche (2012)
Boris Vian (1955) Mouloudji (1955, 1976) Joan Daniell (1955) The New Animal Crackers Band[98] (1955 instr.)[99] Augusto Baldi, son accordéon et son ensemble musette (1955 instr.) Claude Bolling (1956 instr.) André Réweliotti et son orch. (1957 instr.) Élise Vallée (1957) Jean Claudric et son orch. (1959 instr.) Béatrice Moulin (1964) Pauline Julien (1964) Les Charlots (1969) U. Gomina (1987) Luís Madureira (1993) Gendarmerie Mobile (1997 instr.) Claude Reboul (1999) Little Big Band (2003) Stéphane Aubry (2003 instr., ch. Jean-Pierre Boujard) Les Bricoleurs ch. Marc Pira (2004) Stan é Sue (2004) -M- (2009) Bourrées de complexes ch. Fabienne Déroche (2009) Dolbeau trio (2009 pub.) Les Blaireaux (2011 pub.)
Roland Moreno, J.-S. Bach
Roland Moreno ch. Sylvain Robert
Club Saint-Germain
1950
Boris Vian, Jean Gruyer*
Le Code de la route à la façon de Boris Vian Texte officiel et chansons pour l'assimiler sans douleur Articles 1 à 102
1955
Aux airs de folklore
Boris Vian (1955)
Cœur de rock
1956
Alain Goraguer*
Rock Failair et son orch. de p'tits milliardaires[100] (1957)
Boris Vian (1955) Mouloudji (1976) Bernard Lavilliers (1982) Luís Madureira (1993) Sue et les Salamandres (1994) Gendarmerie Mobile (1997 instr.) Moreno Macchi (1999) Loes Snijders (1999, 2003) Letícia Coura (2001 port.)[102] Lalala (env. 2001) Les Polis Sont Acoustiques (2001) Caroline Jazz Band (2001) Chanson plus bifluorée (2001, 2002 pub.) GOS ch. Alice Prévost et Paul Maucourt (2002) Jean-Claude Hurni et Jean-François Ingold (2002) Klub Sputnik : ensemble touristique (2003 pub.) Stéphane Aubry (2003 instr., ch. Jean-Pierre Boujard) Enfants du Chœur de la Maîtrise de Paris (2004) Cécilem (2005) Manuel (2005) Les Flingueurs (2005) Lou-Mary (2006) Quartetto Vian (2007 pub. ital.)[103] Andy Chango (2008 esp.)[104] Juliette (2009) 200 voix (2011) Harmonie de l'Électricité de Strasbourg (2011 instr.)[105] Bourrées de complexes ch. Fabienne Déroche (2012) Carmen Maria Vega (2013) Martine Guillaume Isabelle Kurbetz et Le Touzazimute Combo (2013 pub.)
Confidences, jamais vu
1950-54
Stéphane Varègues
Stéphane Varègues (1985) Les Garçons (1985)
Les Marche-Pied
Les Marche-Pied (2009)
Con-plainte des con-tribuables (Les chants désespérés sont etc.) (Machin)
1956
Les Salamandres
Sue et les Salamandres (1994)
Conseils à un ami
1958
Henri Salvador*
Marcel Mouloudji, Albert Assayag
Mouloudji (1971)
Max Rongier
Max Rongier (1974)
Les Conseils de grand-papa
1957
Cortège (Hoy)
1958
Henri Decker*
Unico Multi[106] et ses 4 voix (1958) Miguel Amador (1958) Joss Baselli (1958 instr.) Léo Clarens et son orch. (1958 instr.)
Les Cosaques
1954
Boris Vian
Cours ta chance
1958
Cueille la vie
1956
Michèle Auzepy*
Magali Noël (2010)
Cueillir le jour
1951
Louis Bessières*
Dans mon lit
1954
Jimmy Walter*
Jacques Higelin (1964) Jean Bourbon (1981 pub.) Les Garçons (1985) Debout Sur Le Zinc (2002 pub.)
Danse des sosies
1956
André Popp*
André Popp et son orch. (1956 instr.)
La Danse du chat
1959
Eddie Barclay, Léo Missir*
Bob Calfati et ses Cha Cha Boys (1959) Pierre Cavalli, sa guitare et son orch. (1959 instr.) Mister Sax[107] (1960 instr.)[108] Jeff W. Higginbothom[109] et son ensemble (1960 instr.) GOS ch. Alice Prévost (2002) Anabela Duarte (2006)
Henri Salvador[114] (1956) Pierre Gossez et ses Rockets (1956 instr.)[115] Les Frères Ennemis (1974 pub.) Claude Neau (1992) Sue et les Salamandres (1994)
Donne, donne, donne
1958
Henri Salvador*
Henri Salvador (1960 pub., 1989 acc. Golden Gate Quartet) Christiane Legrand (1960) Gélou (1961) Gil Bernard GOS ch. Maud Rakotondravohitra-Boutrin (2002) Fredonia (2007)
Donne-moi-z'en
1958
Les Marche-Pied
Les Marche-Pied (2009)
Douce et pure
1954-59
Eh, Mama !
1956
Henri Salvador*
Henri Salvador (1956) Magali Noël (1957) Lord Calypso (1957)[116] Léo Clarens et ses Calypsos (1957) Sue et les Salamandres (1986 pub., 1994)
Elles sont si belles
1954-59
Envole-toi
1954
Jimmy Walter*
André Réweliotti et son orch. (1957 instr.) Marie-José Casanova (1964) Cécile Vassort (1971) Sarah Boréo (1981 pub.)
Magali Noël (1956, 1980 TV, 1980, 1980 angl[118].) Monique Tarbès (1964) Jacqueline Jorris (1967) Pauline Julien (1967) Les Charlots (1969) U. Gomina Nicole Vassel (1982) Sue et les Salamandres (1983) Magali et Stéphanie Noël (1989 pub., 1990 TV) L'Orchestre du Grand Turc (1990) Claude Neau (1992, 1992 pub.) Marylène (1993 pub.) La Bande Magnetik (1993) Julie Fradette (1994) Loes Snijders (1994, 1999) Liselotte Hamm (1995) Caroline Jazz Band ch. Florence Chauveau (1995) Caroline Loeb (1997) Renaud Marx (1998) Brico Jardin (1999) Marie Cayrol Willem Breuker Kollektief & Loes Luca (1999) Mónica y su Mecanica (2000) GOS (env. 2000 pub., 2002 ch. Lou Volt) Les Polis Sont Acoustiques (2001) Letícia Coura (2001 port[119].) Stéphane Aubry (2003 instr., ch. Patricia Guede) Les Bricoleurs ch. Marc Pira (2004) Le Pocket Orchestra Petra Bassus (chant) & Alexandre Bytchkov Béatchou et son orgue de Barbarie Morwenna et son orgue de Barbarie (2006) Maria Olevskaya (2006) Anabela Duarte (2006) La Marche (2006) Olivia Lancelot & Christopher Bach (2006 pub.) Elodie Frégé (2007) Hannelore & Pieter (07/2007 pub.) François Hadji-Lazaro (2009) Aurore Quartet ch. Aurore Voilqué (2009, 2014 pub.) Carmen Maria Vega (2013) Isabelle Kurbetz et Le Touzazimute Combo (2013 pub.) Vitor Hublot ch. Jacques Duvall et Isabelle Weri (2014) French Canapé ch. Marie-Marine Lévesque (2014) Charlotte Latzarus (2014)
Faits divers
1956
Gil Carso*
Famille d'artistes (Les Grandes Familles françaises)
1954
Boris Vian
Faut être gentils
1954-59
Hervé Sellin
Magali Noël (2010)
Faut rigoler (Mambo des Gaulois)
1958
Henri Salvador*
Henri Salvador (1960, 1960 pub., 1980, 1982 pub., 1995 pub. p-p) Jacques Hélian et son orch. (1960) Nick Kartoon[120] et ses tueurs à gages (1960 instr.) Émile Prud'homme et son ensemble (1961 instr.) Jack Ary et son orch. (1961) Ray Tchicoray et sa trompette d'or (1961) Henry Leca et ses 4 formations électroniques (1966 instr. p-p) Hector Delfosse et son ensemble (instr. p-p) Les Bigophones gaulois de trappes Aimable, son accordéon et son orch. (1980 instr.) John Ozila (1985 p-p) David et ses Croquettes (1985) Michel Pruvot (1986 instr.) Ambiance (1993) Didier Gustin (1996) Harry Williams Ludovic Beier (2001 instr.) Jacques Haurogne (2007) Jean Harduin (2010 instr. p-p) Ponpon et le Big Band du 19e Cantovano & his orchestra (2010 instr.) La Belle Équipe (2012 instr.) Éric Bouvelle (2016 instr.)
Le Fêtard
1958
Henri Salvador*
Henri Salvador (1958) Paul Mattei et son orch. (1959 instr.) Béatrice Moulin (1964) Andy Chango (2008 esp.)[121]
La Fiancée du capitaine
1956
Alain Goraguer*
Louis Massis (1957) Jacques Hélian et son orch. ch. Roger Courcelle (1957) Caroline Cler (1957) Colette Chevrot (1958)[122] Georgie Viennet (1959) Arlette Téphany (1971)
Anny Gould (1957) Maria Remusat (1958) Edmundo Ros & his orch. (1958 instr.) Henri Salvador (1958) Jacqueline François (1958) Yvette Giraud (1958) Marino Marini ed il suo quartetto (1958 instr.)[128] Edmundo Ros & his Orchestra (1958 instr.)[128] Max Marino à l'accordéon et son orch. (1958 instr.) Max Marino à l'accordéon et son ensemble (1958 instr.) Claude Luter et son orch. (1958) Annie Fratellini (1958) Noël Chiboust et son orch. (1958 instr.) Tony Murena et son ensemble (1958 instr.) Jean Siegfried (1958) Francis Linel (1958) Danièle George (1958) Jacques Brienne et son orch. (1958 instr.) Jean-Louis Tristan (1958) Jack Elliott et son orch. (1958 instr.) Fred Gérard et sa trompette (1958 instr.) Jack Starling et ses rythmes (1958 instr.) Édouard Duleu à l'accordéon et son ensemble (1959 instr.) Michel Dumas (1959) Emil Stern et son piano-rythme (1959 instr.) Virginie Morgan[129], son orgue et ses rythmes (1959 instr.) Errol Parker[130] (1959 instr.) Pierre Dorsey, son piano et son trio (1959 instr.) Jean-Eddie Cremier et son grand orch. (1959 instr.) Hector Delfosse et son ensemble (instr. p-p) Gastone Parigi (1962 instr.)[131] Michel Legrand et son orch. (1963 instr.) Paul Pata, sa guitare et son quintette (1966 instr.) Arlette Téphany (1971) Mouloudji (1976) Rogier Van Otterloo (1976 instr.) Patrick Saussois et Alma Sinti (2002 instr.)
Les Gens de Saint-Germain
1948-49
Go and walk a plank, Frank (Va t'faire cuire un œuf, man ! angl.)[132]
Anny Gould (1957) Henri Salvador (1958) Maria Remusat (1958) Cécile Devil (1958) Jacqueline François (1958) Annie Fratellini (1958) Évelyne Dorat (1958) Jo Moutet et son orch. (1958 instr.) Tony Murena et son ensemble (1958 instr.) Francis Norton et son orch. (1958 instr.) Francis Linel (1958) Maria Lopez (1958) Fred Gérard et sa trompette (1958 instr.) Jack Starling et ses rythmes (1958 instr.) Catherine Caps (1959) Franck Fernandel (1966) Jacques Thierry (pub.) Madeleyne
Boris Vian (1954 p.a., 02/1955 acc. Walter, 04/1955 acc. Goraguer) Mouloudji (1954, 1976) Claude Bolling (1956 instr.) Raymond Girerd (1956) Béatrice Moulin (1964) Les Charlots (1969) Serge Gainsbourg (1977) L'Orchestre du Grand Turc (1990) Lambert Wilson (1991 pub.) Luís Madureira (1993) Triocéphale (1994) Les Colocs (1995) Les Flibustiers de la Chanson Jacques Verzier (1998) Dédé Fortin (09/1998 pub.) Stéphane Roux (1998) Letícia Coura (2001 port.)[138] Caroline Jazz Band (2001) Jean-Claude Hurni et Jean-François Ingold (2002) Les Trapettistes acc. Richard Lornac (2002) GOS ch. Michel Winogradoff et Lou Volt (2002) Jacno (2002) Pierre-Yves Plat (2002 instr.) Éric Charden (2003) Stéphane Aubry (2003 instr., ch. Jean-Pierre Boujard Carmen & David (2004) Les Voix Publiques (2005) Bad French ch. Kiki Moorse (2007) Gerardo Balestrieri et les travailleurs de la nuit (2007) Quartetto Vian (2007 pub. ital.)[139] Andy Chango (2008 esp.)[140] Michel Delpech (2009) Bourrées de complexes ch. Fabienne Déroche (2009) Les Bisons Ravis (2010)
J'suis snob (SLOW) (ver. femme)
1954
Jimmy Walter*
Monique Tarbes (1964) Sarah Boréo (1981 pub.) Blues Trottoir[141] (1989) Clémentine (Duguet) et l'ensemble Six de sax (1998) Loes Snijders (1999) Zizi Jeanmaire (2000 pub.) Hélène Delavault (2003) Chantal Pillac (2004) Anabela Duarte (2006) Arielle Dombasle (2009) Isabelle Kurbetz et Le Touzazimute Combo (2013 pub.)
J'suis un monstre de perversité
1958
Yves Gilbert
Arlette Téphany (1971) Sarah Boréo (1981 pub.) Belle Du Berry (1998)
P.A.O.L.A[142] (1960) Édouard Duleu à l'accordéon et son ensemble (1960 instr.) Édouard Duleu et son ensemble musette (1969 instr.)
La Java des bombes atomiques
1955
Alain Goraguer*
Boris Vian (1955) Elsa Popping[143] et sa musique sidérante (1956 instr.) Jan et Rod (1957) Pauline Julien (1966) Serge Reggiani (1968, 1971 ital[144]. 1983 pub., 1993 pub.) Les Charlots (1969) Serge et Stéphan Reggiani (1975 pub.) Mouloudji (1976) Eric Le Mans (1979) Jo Courtin (instr.) Bernard Lavilliers (1982) Serge Mondor Etron Fou Leloublan (11/1984 pub., 1985) Luís Madureira (1993) Marylène (1993 pub.) Catherine Delasaille (1994) Jean-Baptiste Farraigue (1995) Liselotte Hamm et Jean-Marie Hummel (1995) Baby All Stars (1995) Cave Gaze Wagon (1997) Claude Reboul (1999) Augustin Wiedemann (2000 instr.) Roland Dyens (2002) Jean-Claude Hurni et Jean-François Ingold (2002) Stéphane Aubry (2003 instr., ch. Jean-Pierre Boujard) Les Bricoleurs ch. Marc Pira (2004) Clara Moreau (2005) Pierre-Yves Plat (2005 instr.) Sanseverino (2005 pub.) Bernard Lavilliers et Sanseverino (07/2005 pub.) Jean-Marc Desbois (2006) Morwenna et son orgue de Barbarie (2006) Olivia Lancelot & Christopher Bach (2006 pub.) Robin Hendriks Quartetto Vian (2007 pub. ital.)[144] Olivia Ruiz (2009) Gérard Berliner (2009) Duo Bastringue ch. Rachel Bazoge (2010) Michel Mino (2010) Chin Na Na Poun ch. Manu Théron (2010) Mark Ashford (2011)[145] Dominique Babilotte (05/2011 pub.) Kote Manouche (2011) Pierrot Fournier (2012) Ensemble Art Sonic (2016 instr.) Andrea Lindsay (2016)
Boris Vian Les Trois Horaces (1956) Elsa Popping[143] et sa musique sidérante (1957 instr.) Pauline Julien (1966, 1967 pub.) Blaguebolle (1978 instr.) Willem Breuker Kollektief & Mondrian Strings (1991 instr.) Paul-Andrée Cassidy (1996) Gendarmerie Mobile (1997 instr.) GOS ch. Xavier Thibault (2002) Loes Snijders (2003) Pierre Charial (2005) Morwenna et son orgue de Barbarie (2006) Fanfarniente della Strada (2007 instr.) Andy Chango (2008 instr.) Patrick Couton et George Fischer (2012) Martine Guillaume
Java mondaine
1957
Henri Salvador*
Jacqueline François (1957) Henri Salvador (1958) Édouard Duleu à l'accordéon et son ensemble (1958 instr.)
Je bois
1955
Alain Goraguer*
Boris Vian (1955) Serge Reggiani (1964) Les Charlots (1969) Mouloudji (1976) Rudy Bonin (1988) L'Orchestre du Grand Turc (1990) Interkantonale Blasabfuhr ch. René Widmer (1991)[147] Luís Madureira (1993) Loes Snijders (1994, 1999 pub., 2003) Karen Young & Michel Donato (1996) Gendarmerie Mobile (1997 instr.) Belle Du Berry et al.[148] (1998) Gainche & Co. (1999) Cristine Combe (2000 pub.) Letícia Coura (2001) Jean-Claude Hurni et Jean-François Ingold (2002) Stéphane Aubry (2003 instr., ch. Jean-Pierre Boujard) Bodil Ashkenazy (2005) Kevin Parent Nathalie Nadon (2006) Anabela Duarte (2006) Gerardo Balestrieri et les travailleurs de la nuit (2007) Hannelore & Pieter (07/2007 pub.) Quartetto Vian (2007 pub.) Susie Arioli (2008) Andy Chango (2008 esp.)[149] Katerine (2009) Philippe Katerine & Elmosnino (2010 p-p)[150] Jean Faure (2011 pub.) Isabelle Kurbetz et Le Touzazimute Combo (2013 pub.)
Je chante des chansons
1959
Les Marche-Pied
Les Marche-Pied (2009)
Je chasse
1955
Boris Vian ou J. Müller
Élise Vallée (1957) Gus Viseur et son ensemble (1958 instr.) Pauline Julien (1966)
Je crois entendre
1950
Jean Gruyer, Jean-Pierre Landreau*
Je l'ai connu
1947
Jean Marty*
Je m'en fous
1957
Je me souviens de vous
1957
Henri Salvador*
Henri Salvador (1959, 1979)
Je n'aime que moi
1957
Alain Goraguer*
Nicole Vassel Il Gran Teatro Amaro (2002)
Yves Gilbert
Marie-Thérèse Orain (1968)[151] Arlette Téphany (1971) Françoise Kucheida (2003)[151]
Je n'avais pas grand'chose
1954-59
Je n'peux pas m'empêcher
1954
Boris Vian, Harold Berg*
Philippe Clay (1957, 1971) Mouloudji (1976) Jean Bourbon (1981 pub.) Tonio Gémème (2002)
Je n'peux pas m'empêcher (ver. femme)
1954
Boris Vian, Harold Berg*
Je ne savais pas
1959
Je pêchais le maquereau
1954-59
Je peux pas travailler
1958
Henri Salvador*
Henri Salvador (1958, 1978) Nathalie Legay ch. Jo Peretti (2002)
Je rêve
1958
Jacques Higelin, arr. Jimmy Walter
Jacques Higelin (1964) Magali Noël (1989 pub.) Loes Snijders (1999)
Boris Vian Magali Noël (1964) Pauline Julien (1966) Les Charlots (1969)[153] Annick Cisaruk (2000) Andy Chango (2008 esp.)[154]
Ma petite amie
1958
Henri Salvador*
Henri Salvador (1979)
Ma rengaine
1959
Marguerite Monnot*
Colette Renard (1960) Mouloudji (1976)
Madame la chance
1957
Madame Lala
1950
Mademoiselle Yvonne
1958
Malédiction des balais
1954
Jimmy Walter*
Les Charlots (1969)
Maman
1958
Henri Salvador*
Henri Salvador (1959) Jack Melrose[93] et sa trompette bouchée (1959 instr.) Lucienne Vernay (1959) Jean-Paul Vignon (1959) Babette Bruneau (1960) Les Bisons Ravis (2010)
Mambo mon cœur
1956-59
Manolete Garcia
1958-59
Henri Decker*
La Marche arrière
1958
Henri Salvador*
Michèle Arnaud (1964) Mouloudji (1976) Les Garçons (1985)
Henri Salvador (1958, 1982 pub.) Paul Mattei et son orch. (1959 instr.) Claude Neau (1992) L'Affaire à Swing (2001 p-p)[88] Martine Guillaume (05/2008 pub.)[160]
Magali Noël (1957) Claude Bolling et ses dixie-faunes (1957 instr.) Émile Doryphore[133] et sa coopérative agricole (instr.)[164] Claude Bolling (2001 instr., 2001 avec chœurs[165])
Monsieur Victor Paroles et musique de Jean Valjean Une chanson à cinq cents balles (sans les artistes)
1955
Musique mécanique
1956
André Popp*
André Popp et son orch. (1956 instr.) Juliette Gréco (1957) Luís Madureira (1993) Letícia Coura (2001 port.) Marie Silvia Manuel Manuel (2015)
Musique mécanique (ver. anglaise)
1956
André Popp*
Natacha-Chienchienchien
1955
Alain Goraguer*
Caudry et les Chachacha (1959) Troupe du CDNA de Grenoble (1998)[159] Lio (2009)
Ne dis plus rien
1958
Henri Salvador*
Henri Salvador (1959) Anthony Perkins (1962)
Ne te retourne pas
1954
Jimmy Walter*
Renée Lebas (1954)
Ne vous mariez pas les filles
1958
Alain Goraguer*
Michèle Arnaud (1964)[167] Béatrice Moulin (1964) Pauline Julien (1966) Arlette Téphany (1971) Sarah Boréo (1981 pub.) Nicole Vassel (1982) Brigitte Guéguen (1994) Belle Du Berry et al.[148],[167] Annick Cisaruk (2000, 2001) Caroline Jazz Band (2001) Éric M (Mericoï) (2001) GOS ch. Lou Volt, Véronique Bossa, Julie Saury, Alice Prévost (2002) Liv Kriesi Olivia Lancelot & Christopher Bach (2006 pub.) Julot Torride ch. Julie Toreau (2007 pub.) Isabelle Kurbetz et Le Touzazimute Combo (2013 pub.) Marie Silvia Manuel Manuel (2015)
La Neige
1955-59
Barbara Carlotti
Barbara Carlotti (2009)
Noé
1958
Henri Salvador*
Nous avions vingt ans
1956
Alain Goraguer*
Magali Noël (1957, env. 1964 pub.) Alain Goragueur et son orch. (1958 instr.)[168] Laura Fontaine[169] et son quartette (1958 instr.)[170] Hugues Aufray (1959) Sylvia Anders (2006)
La Nuit va commencer
1956
Henri Salvador*
Henri Salvador (1956) Hélène Martin (1963)
Nuits espagnoles
1954-59
Océan
1954-59
Oh ! si y avait pas ton père
1956
Henri Salvador*
Henri Salvador (1956, 1958 pub., 1982 pub. p-p) Magali Noël (1957) Lord Calypso & the Callboys (1957)[171] Léo Clarens et son orch. avec chœurs (1957) Louis Ferrari à l'accordéon et son ensemble (1957 instr.) Jean-Jacques Tilkay et son orch. (1957-58) L'Orchestre du Grand Turc (1990)[171]
Ombres de l'amour
1950
Jack Diéval*
On était tous à table
1950-54
On fait des rêves
1950-54
Max Jendly
Magali Noël (1989 pub.)
On n'est pas là pour se faire engueuler (Chanson fringante et démocratique)[172]
1954
Jimmy Walter*
Boris Vian (02/1955, 04/1955 acc. Walter, 06/1955 acc. Bolling) Philippe Clay (1955) Patachou (1955 ver. femme) André Réweliotti et son orch. (1957 instr.) Les Charlots (1969) Coluche avec GOS (1979) Eric Le Mans (1979) Jean Bourbon (1981 pub.) Claude Lergenmuller (1985) L'Orchestre du Grand Turc (1990) Les Droper's (1993) Annie et Artus (1993) Luís Madureira (1993) Triocéphale (1994) Yves Duteil (1996) Arpeges (1997) Bruno Lorenzoni (1998 instr.) Francofolies orchestra (1998 instr.) Claude Reboul (1999) Lalala (env. 2001) Les Polis Sont Acoustiques (2001)[173] Caroline Jazz Band (2001) Trompettes de Lyon (2002 instr.) Jean-Claude Hurni et Jean-François Ingold (2002) GOS ch. Xavier Thibault, Alice Prévost, Michel Winogradoff (2002) Paris Paname (2003) Stéphane Aubry (2003 quatre versions[174]) Aldebert et Jeanne Cherhal (2004) La Fanfare de Mourcourt ch. Patrick Joniaux (2005) Jazza Band (2005 instr.) Bérangère Palix (2005) Les Voix Publiques (2005 a capella) Hannelore & Pieter (07/2007 pub.) Les Pommes de Ma Douche Olivia Ruiz et al.[175] (2009) Longnon Big Band (2009) Les Jomipilos (2009 instr.) Les Bisons Ravis (2010) Bourrées de complexes ch. Fabienne Déroche (2012) Guy Marchand (2012) Les Croquants (2013 pub.) Isabelle Kurbetz et Le Touzazimute Combo (2013 pub.)
On verra bien quand on s'éveillera
1955
Alain Goraguer*
Où est l'fric
1957
Alain Goraguer*
Ou… ou… ou…
1957-59
Henri Salvador*
La Pala
1959
Léo Missir, Eddie Barclay*
Bob Calfati et ses Cha Cha Boys (1959)
Pan pan pan poireaux pomm' de terre
1955-56
Alain Goraguer*
Magali Noël (1956-57) Maurice Chevalier (1957) Jacques Jay et ses joyeux saltimbanques (1957 instr.) Aimable, son accordéon et son orgue (1957 instr.) Émile Prud'homme et son ensemble (1957 instr.) Marc Taynor et ses cow-boys motorisés (1957 instr.) Ben, sa tumba et son orch. (1957 instr.) Jacques Hélian et son orch. (1957) Claude Bolling et ses dixie-faunes (1957 instr.) Robert Trabucco et son ensemble musette (1959 instr.) Stan é Sue[176]
Lionel Hampton avec Claude Bolling au piano (1956 instr.) Claude Bolling (1956 piano solo) Claude Bolling et son orch. (1961 instr. pub.) Claude Bolling Big Band (1984 instr. pub.)
Henri Salvador[114] (1956) Helmy's Hot Club (1956 instr.)[197] Lou Logist et son ensemble (instr. p-p) Marc Mirror et ses orgues (1959 instr.) Luís Madureira (1993) Em remes sini band (2003 en alsacien) Andy Chango (2008 esp.)[198]
Henri Salvador[114] (1956) Au Bonheur des dames (1977) Claude Neau (1992) Buffet Froid ch. Eric Faraill (1995) L'Affaire Tourne'Sol ch. Denis Rodi (1998) Chris Evans (2001)
P.A.O.L.A[142] (1958) André Popp et son orch. (1958 instr.) Ambiance Andrea Giani (1999)
Soyez amoureux
1953-56
Jean Ledrut*
Story
1948-50
Jack Diéval*
Strip-rock
1956
Alain Goraguer*
Magali Noël (1956) Jacqueline Jorris (1967)[208] Florence Pelly (1998) GOS ch. Lou Volt, Paul Maucourt, Xavier Thibault, Michel Winogradoff (2002) Carmen Maria Vega et Mathias Malzieu (2013) Isabelle Kurbetz et Le Touzazimute Combo (2013 pub.)
Henri Salvador (1956, 1960 pub., 1982 pub., 1995 pub., 2004 pub.) Les Garçons (1985) Caroline Jazz Band (1992)[210] Troupe du CDNA de Grenoble (1998)[159] L'Affaire à Swing (2001 p-p)[88] G.A. Jazz (Le Quartet habituel de Gérard Audiget) (instr.) La Belle Équipe (2012 instr.)
Tu ne devrais plus
1955 env.
Le Tube
1957
Henri Salvador*
Henri Salvador (1958)
Le Tzigane
1959
Janine Bertille*
Pia Colombo (1960) Andrea Giani (1999) Annick Cisaruk (2000, 2001)
Un peu d'amour et de sentiment Ver. 1 (Je m'embête comme un rat...)
1957
Henri Salvador*
Un peu d'amour et de sentiment Ver. 2 (Un soir, dans un bar...)
1957
Henri Salvador*
Un peu de courage
1958
Henri Salvador*
Un poisson d'avril
1958
Max Rongier
Max Rongier (1971, 1976, 1981 avec chœur d'enfants) Compagnie René Bourdet (1975)
Les Marche-Pied
Les Marche-Pied (2009)
Une aventure extraordinaire
1958
Une bonn' paire de claques
1958
Henri Salvador*
Louis Massis (1959) Anne Gacoin (1960) Les Charlots (1969) Mouloudji (1976) Henri Salvador (1979) L'Orchestre du Grand Turc (1990) Les Poubelles Boys (1994 pub., 1999) Les Victor Racoin (1999) Bourrées de complexes ch. Fabienne Déroche (2009) Les Bisons Ravis (2010)
Henri Salvador[114] (1956) Pierre Gossez et ses Rockets (1956 instr.)[115] Earl Cadillac[194], son saxo alto et son orch. (1957 instr.) Roland Rock & his Orchestra[211] (1957 instr.)[212] Andrea Giani (1999)
Serge Reggiani (1967) Jean Bourbon (1981 pub.) Belle Du Berry (1998) Lucienne Deschamps (2003) Wilomel (2007) Mademoiselle K (2009) Bourrées de complexes (2012) Carmen Maria Vega (2013)
Les paroles originales des chansons incorporées dans le film furent écrites par Alan Jay Lerner, auteur du scénario du film, sur la musique de Frederick Loewe. L'orchestre fut MGM Studio Orchestra dirigé par André Previn, arrangements par Conrad Salinger.
La version française du film comporte les chansons en français interprétées par d'autres artistes (sauf Maurice Chevalier) et accompagnées d'un autre orchestre. Ces adaptations furent écrites par Boris Vian en 1958.
Dans le tableau ci-dessous les chansons du film Gigi sont présentées non pas dans l'ordre où elles figurent sur les deux disques reprenant la BO des versions américaine et française, mais dans leur ordre d'apparition dans le film.
À toujours (Till always) ne figure pas sur les disques en question, et pour cause : cette chanson ne fut pas utilisée dans le film (donc elle est présentée dans le tableau en dernière place). Chose curieuse, seuls deux artistes américains ont enregistré cette adaptation de Boris Vian en français. Autre chose curieuse, on trouve sur le disque instrumental d'André Previn[230] ce titre français de Boris Vian entouré de ses confrères anglais.
Les paroles françaises de Gossip ne sont toujours pas trouvées.
La version discographique française du film[231],[232] a été enregistrée par Marie-France (Gigi), Jane Marken (la grand-mère), Maurice Chevalier (Honoré), Sacha Distel (Gaston), l'orchestre étant placé sous la direction de Paul Baron. (À rappeler que dans la version originale du film, les mêmes rôles étaient ténus par Leslie Caron, Hermione Gingold, Maurice Chevalier, Louis Jordan et que la direction de l'orchestre était assurée par André Previn.)
Sacha Distel Jean Philippe (1958) André Bertin (acc. Chauliac, 1959 acc. Jockeys Juniors, 1959 acc. orch. inc.) John Littleton (1959) Henri Decker (1959) Babette Bruneau (1959) Henri Salvador (1959) Gisèle Mackenzie (1978) The Paris ensemble (1997) Jean Gros et son orch.
Mon Dieu quel plaisir de vieillir
I'm Glad I'm Not Young Anymore
Maurice Chevalier Magali Noël (2010)
Prie pour moi ce soir
Say a Prayer for Me Tonight
Jane Marken
À toujours
Till Always
Gogi Grant (1958) Robert Merrill (1961)
Chansons de la comédie musicale My Fair Lady traduites par Boris Vian
Ente 1956 et 1957 Boris Vian a adapté en français pour le moins neuf morceaux musicaux tirés de cinq œuvres de Bertolt Brecht mis en musique par Kurt Weill ou par Paul Dessau.
Boris Vian (12/05/1947, 25/10/1947, 1958) Jean-Marie Hummel et Liselotte Hamm (1995) Troupe du CDNA de Grenoble (1998)[159] Fabrice Eulry et Jacky Milliet (2000)[244] Letícia Coura (2001 port.)[245] Lalala Le Pocket orchestra (2004) Agnès Chaumie (2006) Andy Chango (2008 esp.)[246] Le Balluche de la Saugrenue ch. Anne Rostimba (2011) Café Turrone (2011)
Josyane Lonzac (1959) Lily Vincent (1959) Mony Marc (1959)
Autour de minuit
1959
'Round Midnight
Bernie Hanighen
Thelonious Monk, Bernie Hanighen, Cootie Williams
Magali Noël (2010)
Bal de Vienne
1958
Sentimental Touch
Sammy Gallop
Albert Van Dam
Jacqueline François (1958) Hildegarde Neff (1958) Élise Vallée (1958) Henri Salvador (1958) Claude Vasori (1958) Denise André (1958) Félix Marten (1959) Yvette Giraud (1959) Christian Borel (1959) Maria Léa (1959) Luís Madureira (1993) Jeffery Smith (1998)
Berceuse
1953-56
All the Pretty Horses
trad.
trad.
V. Charbonnier
Les Marche-Pied (2009)
Bon Dieu bon
1958
Bon Dieu bon (en créole)
Gérard La Viny
Gérard La Viny, Émile Jochum, Jacques Richemont
Gérard La Viny (1959 ; instr.) Ralph Thamar (1998)
C'est jeudi
1956
Carrousel
Hal Bloom
Don Gais
Celui qui tient le monde dans ses mains
1958
He's Got the Whole World in His Hands
Hal Bloom
trad. arr. Geoff Love
Zack Matalon (1958) Stephen Bruce (1959) Robert Clausse (1963) Diane Tell (2009)
Chez Duke Ellington
1958
Duke's Place
Ruth Roberts, Bill Katz, Robert Thiele
Duke Ellington
Christiane Legrand (1990)[252] GOS (pub.; 2002 ch. Alice Prévost, Véronique Bossa, Paul Maucourt, Antoine Hurault) Magali Noël (2010)
Stephen Bruce (1959) Sabrina (1962) Michel Raimbault (1967)
Le Croque-crâne-creux
1958
The Purple People Eater
Sheb Wooley
Gabriel Dalar (1958) Moustache et ses moustachus (1958)
D'où reviens-tu, Billie Boy ?
1958
Where Have You Been, Billie Boy?
Lawrence Elow
Raymond Scott
Claude Piron (1958) Danyel Gérard (1958) Jean-Louis Tristan (1958) Jean Bretonnière (1959)[254] Pascal et Dominique (1959) Dany Boy et Les Vinyls (2005 pub.)
Roland Gerbeau (1959) Louis Massis (1959) Les Garçons (1985)
Frankie et Johnny
1958
Frankie and Johnny
trad.
Liselotte Hamm et Jean-Marie Hummel[257] (1987) Zizi Jeanmaire (11/2000 pub.) GOS ch. Alice Prévost, Lou Volt, Michel Winogradoff, Xavier Thibault (2002)
Thème de Cecil Sharp et Sabine Baring-Gould arr. Malcolm Arnold
Aimable, son accordéon, son orgue, ses enfants (1959) Yvette Giraud (1959) Mary Alain (1959) André Bertin (1959) Svend Saaby Chor (1959) Les Compagnons de la Chanson (1959) Les Compagnons Harmonist et Les Gamins de Paris (1959) Chorale d'enfants “Trianon”, orch. Pat Andrew (1959) Annie Cordy (1959) Fontan Club orch. (1959) Gilbert Leroy à la manivelle (1959) Benjamin Todd (1959) Michel Dumas (1959) Mony Marc (1959)[265] Jacqueline Danno (1959) La Lauda Les Joyeux Compagnons de Pau (1960) Chœur V'là l'Bon Vent (1962) Chorale Saint-Martin (1963) Le Chœur Vents et Marées (1970) Lisette Keray
La Marche des gosses (ver. enfantine)
1958
Maurice Larcange (1959) Jean-Paul Mauric (1959) La Chorale Fédérale du Scoutisme Français (1959) Les Gosses de Paris (Les Petits Écoliers Chantants de Bondy) acc. Jo Courtin (1959) Les Petits Chanteurs de Saint-François-d'Assise (1959) Les Jeunes Voix de Québec Les Marche-Pied (2009)
Gabriel Dalar (1958) Caterina Valente (1959, env. 1959 pub.) Simone Alma (1959) Babette Bruneau (1960) I Vagabondi Marie-Hélène Arnaud Yolanda Lisi (1964) Jenny[274] (1966)[275] Usha Iyer (1972) Marie-France (1981) Betty & The Bops (2002) Chris Evans & Nancy Holloway (2005 pub.)[276] La Vie en Rose ch. Sylvie C. (2006) Jacques Barsamian et sa bande (2009) Khalida (2010) Jean Faure et orch. (2011 pub.) Marie-France et les Fantômes (2013)
Trouve un job
1958
Get a Job
The Silhouettes
Tu triches
1958
Fibbin'
Michael Merlo, Pat Welch
Magali Noël (2010)
Vamp
1951-52
Vamp
instr.
Django Reinhardt
Angelo Debarre (2006, 2008 pub., 2009 pub.) Martin Abbuehl's Swing Express (2011) Gustav Lundgren (2012) Eva sur Seine ch. Eva Scholten (2014)
Vous auriez bien pu
1951-54
Bewitched, Bothered, and Bewildered
Lorenz Hart
Richard Rodgers
Diane Tell (2009) Magali Noël (2010)
Voyage au paradis
1958
Get Happy
Harold Arlen, Ted Koehler
Philippe Olive (env. 1958) GOS ch. Maud Rakotondravohitra-Boutrin (2002) Diane Tell (2009) Magali Noël (2010) Isabelle Kurbetz et Le Touzazimute Combo (2013 pub.)
Youlia
1958
Julia
A. Gentile
Capotosti
Johnny Grey (1959) Juan Catalaño (1959) Frank Bernardi (1959)
↑Boris Vian est aussi compositeur, avec Alain Goraguer, d'une chanson dont il n'est pas parolier, à savoir Sept ans de malheur (Engagez-vous) (paroles de Léo Campion), interprétée par Les Quatre Barbus.
↑ a et bChanson écrite pour le film Ça n'arrive qu'aux vivants de Tony Saytor.
↑Coauteur des paroles : R. Stelmann. Chanson écrite pour Pétula Clark.
↑Chanson écrite pour Les Ballets Ho de Georges Reich.
↑« Réputée non-chantable (dite version apocalyptique) (mais par qui, nom de Dieu). » Face au texte de la 1re version Vian avait inscrit : « Cette version fut écrite sous le coup de l'inspiration, ainsi qu'en fait foi la griffe ci-après. »
↑ a et bVersion apocalyptique augmentée de la seconde moitié de la 3e version.
↑« Qui peut d'ailleurs être considérée comme un second refrain de l'une ou l'autre des deux précédentes et se combiner avec elles de diverses façons. »
↑ a et bSeule la seconde moitié ajoutée à la fin de la version apocalyptique.
↑Jeff W. Higginbothom (Jeff W. Higginbothon sur la pochette du disque) : pseudonyme du pianiste Michel Quéval.
↑ abcdef et gL'une des sept chansons composant le mélodrame pour récitant et instruments La Vie en rouge créé par Edison Denissov en 1975.
↑ abcdef et gEnsemble für neue Musik Zürich, chef d'orchestre : Jürg Henneberger.
↑ abc et dParoles créditées sur les premiers disques de 1956 à Vernon Sinclair (pseudonyme révélé cette même année 1956 sur le disque LP).
↑ ab et cMusique créditée sur les premiers disques de 1956 à Mig Bike (pseudonyme révélé cette même année 1956 sur le disque LP).
↑ abc et dCrédité sur les premiers pressages de disques de 1956 à Henry Cording and his Original Rock and Roll Boys (pseudonyme révélé en octobre 1956).
↑ a et bArr. Joss Baselli. Sur le disque sorti l'année suivante, en 1957, ce même enregistrement fut crédité à Joss Baselli, ses Rockets et Pierre Gossez.
↑ a et bChanson écrite pour le film La Fille de Hambourg d'Yves Allegret (1958).
↑Écrite pour le film Tentation de José Antonio de La Loma et Louis Duchesne (1960) vraisemblablement entre le 16 et le 22 juin 1959, cette chanson de Boris Vian paraît en être la dernière.
↑Dans la suite Emil Stern et sa musique douce ou Emil Stern et son grand orchestre de musique douce.
↑Poème final de Cantilènes en gelée légèrement modifié.
↑Cette chanson a figuré en version initiale dans le petit spectacle Ça va, ça vient (1951) et en version définitive dans C'est un monde (1955). Elle faisait également partie du tour de chant de Boris Vian (pas d'enregistrement survécu).
↑Roland Rock & his Orchestra (aux États-Unis), alias Benny Rock et son trombone & his Orchestra (en France) : pseudonymes de Benny Vasseur, tromboniste de jazz français.
↑Tout comme Le Déserteur, cette chanson est écrite en deux versions : avec une chute (couplets 7 et 8) “sage” (celle-ci) et “pro-civile”.
↑Version “pro-civile”, avec “des bombes atomiques” et “des jambes mécaniques” au lieu de “paires de chaussettes et de chocolat” dans les boîtes de Noël et avec “quelques abrutis” qui “aiment pas les blondes, I veulent des fusils” au lieu des “millions d'braves gens”.
↑Chanson recoupant le poème Y a du soleil dans la rue.
↑Chanson écrite pour le film italien È arrivata la Parigina (La Loi de l'homme en version française) de Camillo Mastrocinque sur demande de Magali Noël y tenant le rôle d'Yvette, personnage principal.
↑Ne pas confondre avec la chanson Gigi écrite et composée par Florence Véran et Rachelle Thoreau et enregistrée par Raymond Girerd en 1957 et par André Claveau en 1964.
↑Le Roman de quat' sous. (trad. de l'allemand), Paris, L'Arche, 1995 (repr. photomécanique de l'éd. parue chez corrêa à paris en 1952), 408 p. (ISBN978-2-85181-367-1 et 2-85181-367-6)
↑Acc. Jean-Michel Defaye, sous le titre Chant des matelots.
↑Les paroles originales étaient attribuées à Brecht qui les avait probablement écrites en allemand, mais le texte entendu dans l'opéra est en anglais et cette traduction serait d’Elisabeth Hauptmann.
↑Boris Vian aurait réalisé une traduction intégrale de La Bonne Âme du Se-Tchouan, mais elle est égarée.
↑ a et bEnregistrement sorti pour la 1re fois en 1991.
↑Des versions instrumentales des adaptations de Boris Vian, quoique créditées sur les disques à ce dernier et/ou portant le titre vianien, ne figurent pas dans ce tableau, n'ayant en fait aucun trait à Vian.
↑ ab et cLes paroles de cette chanson n'ont rien à voir avec celles de la chanson originale.
↑Chanson de la comédie musicale Damn Yankees de Stanley Donen et George Abbott (1958). La version française “officielle” ne fut pas celle de Boris Vian.
Boris Vian, 25 chansons et Le Déserteur, International Music Publications, 80 p.
Boris Vian, Les Plus grands succès, Carish – Musicom, , 80 p. (ISMNM-2311-0134-8)
Boris Vian, 83 chansons et poèmes (Piano – chant – guitare), Éditions Majestic – Jacques Canetti, , 304 p. (EAN3553300022274)
Boris Vian et ses interprètes, Boris Vian et Divers, 1991, Boris Vian et la chanson, Georges Unglik, Livret du coffret 6 CD, PolyGram, 845 911-2
Boris Vian et ses interprètes, Boris Vian et Divers, 2005, Raoul Bellaïche, Livret du coffret 4 CD, Mercury France, 982 952 3
Boris Vian : 100 chansons, Boris Vian et Divers, 2009, Jimmy Walter, Magali Noël, Albert Assayag, Françoise Canetti, Livret du coffret 4 CD, Productions Jacques Canetti, DPVF28
Boris Vian et ses interprètes 1950-1959, Boris Vian et Divers, 2012, Olivier Julien, Livret du coffret 3 CD, Frémeaux & Associés, FA 5370
Boris Vian chanté par..., Divers, 2001, À propos des chansons de Boris Vian, Noël Arnaud, Livret du double CD, Productions Jacques Canetti, 585 977-2
Boris Vian – Volume 1, Boris Vian et Divers, 1988, Passage de Boris Vian, François Caradec, Livret du CD, Disques Jacques Canetti, 101432
Boris Vian : La Fête à Boris (Enregistrement public), Boris Vian et Divers, 1988, Boris l'Enchanteur, Jacques Canetti, Livret du CD, Disques Jacques Canetti, 100672
Boris Vian et Jean-Louis Chautemps, Le Chant de l'Autodidacte, Collège de 'Pataphysique, , 8 p., partition