Directrice du département esthétique au CNRS[pas clair], elle a publié plusieurs ouvrages et a dirigé chez l'éditeur Klincksieck la collection "L'Esprit et les formes". La somme qu'elle a publiée sur l'art à la veille de la Première Guerre mondiale a fait l'objet d'une très élogieuse critique de la part de Madeleine Rebérioux dans les Annales[3].
Après la mort en 1984 de son mari Marcel Brion, académicien français, elle a consacré son temps à sa mémoire, à la publication de nouvelles œuvres, la republication d'anciennes.
Elle est la mère de Patrick Brion, historien du cinéma.
Œuvres
Cézanne et l'expression de l'espace, [1950], rééd. Albin Michel, 1966.
Le Thème du Triomphe de la Mort dans la peinture italienne, Maisonneuve, 1950.
Fresques romanes de France, Hachette, 1958.
Jean Pélerin Viator. Sa place dans l'histoire de la perspective, Les Belles-Lettres, 1962.
L'année 1913 : les formes esthétiques à la veille de la Première guerre mondiale, (textes et documents inédits réunis par L.B-G.), Klincksieck, 1971-1973, 3 vol, prix Charles Blanc de l'Académie française en 1972[4].
Marcel Brion, Mémoires d'une vie incertaine, publ. par M B.-G., Klincksieck, 1997 (Cahiers Marcel Brion, n°1).
↑Madeleine Rebérioux, « Liliane Brion-Guerry (dir.), L'année 1913. Les formes esthétiques de l’œuvre d'art à la veille de la Première Guerre mondiale, t. 3, Manifestes et témoignages [compte-rendu] », Annales. Économies, sociétés, civilisations, vol. 35, no 1, , p. 114-116 (lire en ligne)
Yves Chevrefils Desbiolles, « La réception de l'ouvrage dirigé par Liliane Brion-Guerry, L'Année 1913. Les formes esthétiques de l'oeuvre d'art à la veille de la Première Guerre mondiale », in C. Bérenger, A. Fleites Marcos (dir.), 1914. Ruptures et continuités, Paris, L'Harmattan, 2016, p. 191-205.