Ligne de Thiviers à Saint-Aulaire

Ligne de
Thiviers à Saint-Aulaire
Ligne de Thiviers à Saint-Aulaire
via Excideuil et Hautefort
Image illustrative de l’article Ligne de Thiviers à Saint-Aulaire
La ligne à Corgnac-sur-l'Isle (tronçon emprunté par le vélo-rail).
Pays Drapeau de la France France
Historique
Mise en service 1898
Fermeture 1940 – 1986
Concessionnaires Cie du Paris-Orléans (1883 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (à partir de 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 616 000
Écartement standard (1,435 m)
Carte
Carte détaillée de la ligne.

La ligne de Thiviers à Saint-Aulaire est une ancienne ligne ferroviaire française non électrifiée, à écartement standard et à voie unique. Elle reliait les gares de Thiviers (Dordogne) à Saint-Aulaire (Corrèze), au nord-ouest de Brive, située sur la ligne de Nexon à Brive-la-Gaillarde, en desservant notamment Hautefort et Excideuil.

Cette ligne constituait le maillon oriental de la liaison ferroviaire entre Angoulême et Brive, en prolongement de la ligne du Quéroy-Pranzac à Thiviers.

Elle figure toujours dans la nomenclature du réseau ferré national sous le n° 616 000.

Historique

La loi du (dite plan Freycinet) portant classement de 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d’intérêt général retient en n° 97, une ligne de « Nontron à ou près Sarlat, en passant par ou près Thiviers, Villiac et Condat, avec embranchement d'Hautefort à un point à déterminer entre Objat et Brive (entraînant la suppression de la ligne de Nontron à Périgueux) »[1]. Cette ligne et son embranchement sont déclarés d'utilité publique par une loi le [2]. La ligne est concédée à titre définitif par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le . Cette convention est approuvée par une loi le suivant[3].

La Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) ouvre à l'exploitation la section de Saint-Aulaire à Thiviers le 15 octobre 1898[4].

La ligne de Thiviers à Saint-Aulaire a été fermée aux voyageurs le [5] et aux marchandises en 1986, cette ligne constituait le maillon oriental de la liaison ferroviaire entre Angoulême et Brive-la-Gaillarde[6]. La section occidentale correspond à la ligne du Quéroy-Pranzac à Thiviers.

La ligne est aujourd'hui partiellement utilisée par un vélorail au départ de Corgnac-sur-l'Isle vers Thiviers, trajet aller-retour de onze kilomètres[6], ou vers Saint-Andrieux (commune de Saint-Germain-des-Prés), aller-retour de quatorze kilomètres[7]. Cette exploitation est gérée par l'association « Vélo rail du Périgord vert », propriétaire de trois gares désaffectées (Corgnac-sur-l'Isle, Eyzerac-Labaurie et Excideuil)[7] et de la voie ferrée entre Thiviers et Excideuil, hormis le tunnel d'Excideuil, classé Natura 2000, en tant que site d'hibernation et de reproduction de plusieurs espèces de chauves-souris[8],[9].

Galerie

Notes et références

  1. « N° 8168 - Loi qui classe 181 lignes de chemin de fer dans le réseau des chemins de fer d'intérêt général : 17 juillet 1879 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 19, no 456,‎ , p. 6 - 12 (lire en ligne).
  2. « N° 10951 - Loi qui déclare d'utilité publique l'établissement d'un chemin de fer de Nontron à Sarlat, avec embranchement d'Hautefort au Burg-Allassac sur la ligne de Nexon à Brive : 28 juillet 1881 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 23, no 647,‎ , p. 382 - 383 (lire en ligne).
  3. « N° 14217 - Loi qui approuve la convention passée, le 28 juin 1883, entre le ministre des Travaux publics, et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Orléans : 20 novembre 1883 », Bulletin des lois de la République Française, Paris, Imprimerie Nationale, xII, vol. 28, no 834,‎ , p. 352 - 359 (lire en ligne).
  4. José Banaudo, Fabrice Lanoue, « En direction du Périgord : Brive - Thiviers, Hautefort - Terrasson », dans Sur les rails du Limousin, éditions de Borée, 2003 (ISBN 9782844942043), p. 44 extrait (consulté le 17 août 2013).
  5. José Banaudo, Trains Oubliés - Volume 3 : Le P.O. - Le Midi, éditions du Cabri, 1982 (ISBN 2-903310-21-2) édité erroné, p. 86
  6. a et b Julie Martinez, Marie Gasc, « Sur le rail… à bicyclette », Sud Ouest édition Dordogne, 2 août 2011.
  7. a et b Nancy Ladde, « Ils ont sauvé la ligne », Sud Ouest édition Dordogne, 19 juillet 2015, p. 12-13.
  8. Michel Lionnet, « La commune vend la gare », Sud Ouest édition Périgueux, 18 février 2014, p. 20.
  9. FR7200807 - Tunnel d'Excideuil sur le site de l'INPN, consulté le 5 décembre 2015.

Voir aussi

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Bibliographie

  • Georges Thomas, Un siècle d'histoire ferroviaire d'Angoulème à Brive, 1991 (ISBN 2-9505410-0-3)

Articles connexes

Liens externes

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