On se souvient entre autres de Rosten pour ses nouvelles mettant en scène Hyman Kaplan, le prodige des cours du soir, d'abord publiées dans The New Yorker au cours des années 1930 et réimprimées plus tard en deux volumes : L'Éducation de H*Y*M*A*N K*A*P*L*A*N et Le Retour de H*Y*M*A*N K*A*P*L*A*N, sous le pseudonyme de Leonard Q. Ross. Il est également célèbre pour son encyclopédie en un volume Les Joies du yiddish (1968), un guide de la langue yiddish et de la culture juive en même temps qu'une mine d'anecdotes et de traits d'humour juif. Le livre a été suivi par O K*A*P*L*A*N ! My K*A*P*L*A*N ! (1976) et Hooray for Yiddish ! (1982), un lexique humoristique sur la langue américaine dans la mesure où elle est influencée par la culture juive. Un autre ouvrage de Rosen est Leo Rosten's Treasury of Jewish Quotations.
Bibliographie française sous le pseudonyme de Leonard Q. Ross
Fais comme un rat, (The Dark Corner, 1945), Série noire no 63, 1950
Dors mon amour, (Sleep My Love, 1947), Hachette "L'Énigme", 1948
Citations
Parmi les nombreuses phrases de Rosten que l'on cite volontiers, on trouve : « Un conservateur est quelqu'un qui admire les gens de gauche mais des siècles seulement après leur mort », « la Vérité est plus bizarre que la fiction car la fiction doit rester raisonnable », « Nous voyons les choses comme nous sommes, pas comme elles sont », et « Je ne peux pas croire que le but de vie soit d'être heureux. Je crois que le but de vie c'est d'être utile, c'est d'être responsable, de montrer de la compassion. C'est avant tout d'avoir une importance, de compter, de représenter quelque chose, d'avoir fait quelque chose de différent et que vous avez complètement vécu. »
Lors d'un dîner en l'honneur de l'humoriste W. C. Fields, Rosten, qui était alors assez jeune et nerveux, dit-on, lâcha à propos de Fields une boutade qui ne fut pas écrite : « Quelqu'un qui déteste les bébés et les chiens ne saurait être entièrement mauvais ! » Souvent cette déclaration est par erreur attribuée à Fields lui-même.
Vie privée
En 1935, Rosten s'est marié avec Priscilla Ann « Pam » Mead (1911-1959), sœur de l'anthropologue Margaret Mead. Ils ont eu deux filles : Madeline Rosten et Margaret Ramsey Rosten et un fils, Philip Rosten (1938-1996), lequel a eu à son tour six petits-enfants, Josh et Ben Lee (Madeline), Seth Muir (Margaret) et Alexander, Carrie et Pamela Rosten (Phillip). Dans sa carrière littéraire Carrie a suivi les pas de son grand-père et est l'auteur de trois livres, dont un roman sur une jeune adulte, Chloe Leiberman (Sometimes Wong). Le mariage de Leo et Pam s'est terminé par un divorce. La deuxième femme de Rosten, qu'il a épousée en 1960, se nommait Gertrude Zimmerman (1915-1995).
Source
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Leo Rosten » (voir la liste des auteurs).