Le président des États-Unis Andrew Shepherd est un homme jeune, énergique, auquel un veuvage précoce a apporté un surcroît de sympathie et de popularité.
Sur le point de briguer un second mandat, il est décidé à faire voter deux amendements qui engageront à la fois son avenir politique et celui de son pays. Le premier concerne la vente des armes à feu, le second limite l'usage des combustibles polluants.
Afin d'appuyer ce dernier projet de loi, la puissante organisation écologique Global Defense Council engage une lobbyiste dynamique et influente, l'avocate Sydney Ellen Wade. Le président, qui reçoit la jeune femme à la Maison-Blanche, lui trouve tout de suite beaucoup de charme.
Robert Redford était initialement envisagé pour tenir le rôle-titre après qu'il a lui-même engagé Aaron Sorkin pour en écrire le scénario. Redford décide de quitter le projet quand Rob Reiner est sélectionné pour en assurer la réalisation. Selon l'attaché de presse de l'acteur, Redford souhaitait faire « une comédie romantique, alors que Reiner avait davantage en tête un film sur la politique ». D'autres sources suggèrent que « les deux ne s'entendaient pas bien »[2].
Le Président et Miss Wade rencontre un accueil critique majoritairement positif.
Sur le site agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, le film obtient un score de 91 % d'avis favorables, sur la base de 57 critiques collectées et une note moyenne de 7,0/10 ; le consensus du site indique : « Comédie romantique charmante avec un mordant politique, [Le Président et Miss Wade] de Rob Reiner présente de solides performances et quelques observations poignantes de la politique et des médias des années 1990 »[4]. Sur le site Metacritic, le film obtient une note moyenne pondérée de 67 sur 100, sur la base de 21 critiques collectées ; le consensus du site indique : « Avis généralement favorables »[5].
Box-office
À sa sortie en salles, le film obtient un certain succès au box-office, récoltant une recette totale de 107 879 496 dollars pour un budget de production estimé à 62 millions[6].
En , Maureen Dowd, journaliste pour le New York Times, critique l'effort infructueux du présidentBarack Obama pour obtenir l'adoption d'une législation élargie sur la vérification des antécédents au Sénat, contrairement à l'effort total de rassemblement des voix obtenus dans Le Président et Miss Wade[7]. Le mois suivant, lors du dîner annuel de l'association des correspondants de la Maison-Blanche, Barack Obama répond à la critique en s'adressant de manière humoristique à Michael Douglas, présent dans la salle : « N'était-ce pas vous qui étiez un acteur dans une fantaisie libérale d'Aaron Sorkin ? »[8]. En , le magazine Time l'inclut dans sa liste des meilleurs Présidents de fiction du cinéma[9].
↑(en) « An 'American' Defector », sur Entertainment Weekly« Officially, the actor blamed the script. Redford ”wanted to do a love story, but (Reiner) wanted to do something that was ultimately about politics,” says Lois Smith, Redford’s publicist. ».
↑(en) « Oval Offices, by Way of Hollywood », sur The New York Times« One Oval Office is available from Castle Rock Pictures, which built an extensive White House set -- East Wing and West Wing -- on the Culver lot in Los Angeles for the 1995 film The American President. The Castle Rock Oval Office has since been used for Disney's Nixon and 20th Century Fox's Independence Day. ».