Le village est situé à l'ouest de Villefranche-sur-Saône, sur les contreforts des monts du Beaujolais. Ces derniers forment une barrière relativement peu franchissable à l'ouest, et le village est plutôt ouvert vers l'est, Villefranche et l'axe de transports méridien de la vallée de la Saône.
On peut signaler néanmoins que le sentier de grande randonnée 76 longe les limites communales sur quelques kilomètres à l'ouest.
Représentations cartographiques de la commune
Mairie
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes
Le Perréon est un village installé dans un fond de vallée perpendiculaire à la ligne des monts du Beaujolais, à une altitude comprise en 260 et 300 m d'altitude.
Le relief y est marqué au nord (crêt de Morion au culminant à 606 m, colline du Devant et crêt des Chaux au nord-ouest) et au sud (colline de Vaux-en-Beaujolais culminant au Sotison à 507 m). Les pentes sont plantées de nombreuses vignes d'appellation Beaujolais.
L'habitat y est semi-dispersé, avec une concentration de maisons dans le centre-bourg et en chapelet le long de la rive gauche du ruisseau de la Ponsonnière qui conflue avec la rivière Vauxonne sur le territoire communal.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 833 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Cyr-Chatoux », sur la commune de Saint-Cyr-le-Chatoux à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 959,9 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].
Urbanisme
Typologie
Au , Le Perréon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne-des-Oullières[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle est ville-centre[Note 2],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
cultures permanentes (49,2 %), forêts (29,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,2 %), prairies (1,8 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
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Histoire
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[13].
Le Perréon nait en 1890 de la séparation du village de Vaux-en-Beaujolais. C'est le dernier village rural du département du Rhône à avoir été créé.
En août 2020, un incendie, probablement criminel, ravage 18 hectares de végétation dans les secteurs de Chenevert et de la Sablière, nécessitant la présence de 180 pompiers et 50 véhicules d'intervention[14].
Politique et administration
Élections municipales et communautaires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1890
1902
Pierre Michaud
1902
1914
Claude Chamarande
1914
1915
Jean-Claude Buissière
1915
1929
Claude Chamarande
1929
1938
Benoît Desthieux
1938
1945
Jean Buissière
1945
1971
Joanny Robier
1971
1977
Raymond Chamarande
1977
1983
René Geoffray
1983
1985
Georges Buissière
1985
1989
Clément Bonnevay
1989
1989
Maurice Fournet
1989
2008
Jacques Deshayes
Professeur de mathématiques, viticulteur
2008
2020
Yves Gros
2020
En cours
Gérard Tachon
Les données manquantes sont à compléter.
Jumelage
Le Perréon est jumelé depuis 1974 avec la commune de Louveigné (Belgique).
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1891. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2022, la commune comptait 1 496 habitants[Note 3], en évolution de −4,47 % par rapport à 2016 (Rhône : +3,93 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La statue de la Madone sur le mont du Devant (476 mètres) offre un point de vue dégagé sur la commune et ses environs. La grotte artificielle et la statue de la Vierge qui la surmonte ont été érigées en 1894[19]. L'ensemble mesure sept mètres de hauteur[19]. La Madone a été un lieu de pèlerinage notable à l'occasion du 8 décembre jusque dans les années 1960, et cela reste aujourd'hui un lieu de promenade[19]. Une table d'orientation a été ajoutée en 2006[19].
La mairie de Le Perréon, place Pierre Michaud.
Le monument aux morts situé sur la place de la mairie.
L'ancienne bascule qui se trouve derrière l'église.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Étienne-des-Oullières comprend trois villes-centres (Blacé, Le Perréon et Saint-Étienne-des-Oullières) et quatre communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )