Le sous-groupe des langues micronésiennes est un ensemble de vingt langues assez étroitement apparentées, appartenant au groupe des langues océaniennes, et donc à la famille des langues austronésiennes. Malgré leur nom, ce sous-groupe ne comprend pas toutes les langues vernaculaires de la région Micronésie. Bien qu'elles appartiennent au même sous-groupe, l'intercompréhension est très malaisée et un quart du vocabulaire seulement semble commun aux 19 langues micronésiennes et moins encore avec le nauruan.
Les spécialistes s'accordent à définir le groupe micronésien au sein du plus vaste groupe océanien, sur la base d'innovations partagées[2].
Le groupe se scinde ensuite entre, d'un côté, une branche nauruane (avec le nauruan), et de l'autre, les 19 langues restantes (branche dite micronésien nucléaire ou micronésien proprement dit, en anglais Nuclear Micronesian ou Micronesian Proper); pour ce dernier groupe, on peut définir un ancêtre commun, le proto-micronésien[3]. À son tour, ce groupe micronésien nucléaire se scinde en plusieurs sous-branches[4].
↑Voir l'arbre généalogique dans Jackson (1986: 214), partiellement reproduit ici.
Voir aussi
Bibliographie
(en) Byron Bender, Ward H. Goodenough, Frederick H. Jackson, Jeffrey C. Marck, Kenneth L. Rehg, Ho-Min Sohn, Stephen Trussel et Judith W. Wang, Proto-Micronesian reconstructions, Oceanic Linguistics,
(en) Frederick Jackson, On determining the external relationships of the Micronesian languages, Canberra, Australian National University,
(en) John Lynch, Malcolm Ross et Terry Crowley, The Oceanic languages, Curzon Press.,