Les dix-huit exclaves polynésiennes répertoriées sont dispersées dans cinq États et territoires du Pacifique. Ces langues polynésiennes peuvent n'être parlées que dans une partie de l'île considérée, côtoyant alors des langues austronésiennes plus anciennement implantées sur place.
Une étude de 1983 analysant l'ADN de 2 400 personnes dans les îles Salomon a montré des marqueurs différenciant clairement les exclaves polynésiennes des autres îles. Sur les quatre îles polynésiennes étudiées, Anuta avait la population la plus distincte génétiquement, suivie de Rennell, de Bellona puis de Tikopia, l'influence mélanésienne étant plus marquée dans cette dernière[2].
↑(en) Hawkins, B.R.; Kirk, R.L.; Bhatia, K.; Brown, P.; Garruto, R.M.; Gajdusek, D.C., « A population genetic study of the Banks and Torres Islands (Vanuatu) and of the Santa Cruz Islands and Polynesian Outliers (Solomon Islands) », American Journal of Physical Anthropology, vol. 62, , p. 343-61 (lire en ligne)