Le territoire de l'arrondissement Lachine a une superficie de 20 km2 et une population de 44 489 habitants (en 2016). Il est situé dans l'ouest de la ville de Montréal au Québec. Lachine est un regroupement de deux villes (Saint-Pierre-aux-Liens et Lachine) fusionnées en 2000. Deux ans plus tard, Lachine est fusionnée avec tous les autres villes et quartiers de l'île de Montréal et devient un arrondissement de Montréal.
Selon ce qui a été raconté, le nom de Lachine est lié à l'expédition infructueuse de l'explorateur Cavelier de LaSalle qui cherchait un passage vers la Chine. À son retour, les Montréalais appelèrent les terres de Cavelier de La Salle La Chine par dérision[12].
Lachine était un point de départ important pour la Traite des fourrures vers les Pays-d’en-Haut. En 1676, on y érige une chapelle et la paroisse des Saints-Anges-Gardiens, la troisième sur l’île de Montréal, y est fondée. En l’espace d’une dizaine d’années, la population de Lachine dépasse les 400 âmes. Mais, au cours de la nuit du 4 au , les Iroquois attaquent la localité et tuent de nombreux résidents alors que d’autres sont faits prisonniers. Le lendemain, environ 80 soldats venus à leur secours sont tués ou capturés. Cet épisode reste connu dans l’histoire du Canada sous le nom du massacre de Lachine. Selon le recensement de 1692, la paroisse de Lachine ne compte plus que 260 résidents.
Le Canal de Lachine est ouvert à la navigation en 1825. Porte d'entrée du réseau de canaux reliant l'océan Atlantique au cœur du continent, le canal de Lachine a été le précurseur de la révolution des transports au Canada au début du XIXe siècle. Il a également joué un rôle déterminant dans le développement industriel de Montréal, notamment comme pourvoyeur d'énergie électrique, car l’aménagement en 1847 du potentiel hydraulique du canal attire des industries dans le voisinage. Enfin, ce corridor est devenu l'un des principaux centres de production manufacturière au Canada, des débuts de l'industrialisation, au milieu du XIXe siècle, jusqu'à la Seconde Guerre mondiale et même au-delà (par exemple, l'usine de Dominion Engineering Works, fondée en 1920, employait encore 2 700 personnes en 1970).
Au-delà de sa zone industrielle, Lachine reste un village agricole, mais, au milieu du XIXe siècle, avec la croissance du canal de Lachine, ces terres attirent de plus en plus de résidents. En 1872, Lachine est incorporée en ville. Avec le temps, la ville accentue son rôle de banlieue par le développement immobilier pour pallier la fermeture du canal en 1959. En plus d’être parvenue à développer une économie plus diversifiée, elle bénéficie du récréotourisme depuis la réouverture du canal à la navigation de plaisance en 2002.
Lachine est devenu un arrondissement de la ville de Montréal en , incluant Ville Saint-Pierre, une petite ville enclavée absorbée par Lachine en 2000 et qui est devenue un quartier de l'arrondissement Lachine.
Administration et politique
L'arrondissement est administré par un conseil d'arrondissement constitué d'une mairesse d'arrondissement, de trois conseillers d'arrondissement pour chacun des trois districts électoraux municipaux de l'arrondissement ainsi que d'une conseillère de ville non rattachée à un district électoral en particulier. Seules la mairesse d'arrondissement et la conseillère de ville siègent au conseil municipal de la ville-centre en plus de siéger au conseil d'arrondissement de Lachine[13].
En ce qui concerne les représentations politiques non municipales, l'arrondissement de Lachine fait partie de la circonscription de Marquette au niveau provincial et de Dorval–Lachine–LaSalle au niveau fédéral.
Élu lors d'une élection partielle le 21 juin 1965[22]. Il démissionne le 15 septembre 1966 pour être nommé le même jour directeur des finances de Lachine[23]
1966-1973
Jean-Guy Chartier
Il est réélu pour un deuxième mandat en 1969[24]. En 1970, il est candidat pour
l'Union nationale aux élections provinciales, sans succès[25].
Premier maire après les fusions municipales. Parti Union des citoyens et citoyennes de l'île de Montréal (2001-2008), Union Montréal (2008-2013), Équipe Dauphin Lachine (2013-2017)
Leonard Charles Harland (1904-1964), fondateur des automobiles Harland, qui a connu ses débuts au 1010 rue Provost, à Lachine, avant de bâtir une toute nouvelle concession au 995 boulevard Dorval, en 1946, avec l'arrivée du chemin de fer, mais avant la construction de l'autoroute 20. Il était un pionnier dans le domaine de l'automobile à Montréal et un homme d'affaires respecté, il a créé beaucoup d'emplois dans la région.
↑« Le maire Beauchamp de Lachine démissionne », Le Devor, , p. 3 (lire en ligne)
↑« Trois de perdus... trois de retrouvés à Lachine », La Presse, , p. 8
↑Claude Masson, « Est-ce payant d'être maire ou conseiller? », La Presse, , p. 3
↑« Les drapeaux de la CUM mis en berne », La Presse, , A5 (lire en ligne)
↑Geneviève Dumont-Frenette, « Fin de la saga judiciaire: le maire McCullok démissionne », Le Messager Lachine-Dorval, , p. 3
↑Robert Leduc, « Jean-Marc Hétu élu et assermenté maire intérimaire », Le Messager Lachine-Dorval, , p. 3
↑Alexandre Sauro, « Maja Vodanovic remporte la mairie de Lachine », Journal Métro, (lire en ligne)
↑Champagne, S. (2017, décembre 10). Le plus vieux marché public de Montréal renaît. La Presse. https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201712/09/01-5146553-le-plus-vieux-marche-public-de-montreal-renait.php
↑Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys, « Écoles et centres », sur www.csmb.qc.ca (consulté le )
↑Le Collégial international Ste-Anne se dote d’une classe collaborative. (2019, mars 21). École branchée. https://ecolebranchee.com/le-collegial-international-ste-anne-se-dote-dune-classe-collaborative/