Antérieurement, une revue publiée par Étienne Renaud entre juin et juillet 1904 à Paris, s'intitulait La Revue littéraire[1]. Entre août 1915 et octobre 1917, Maurice Simard (1892-1932) publie également à Paris une revue sous le même nom[2].
Fondées en 2000, les éditions Léo Scheer décident de sortir sous ce titre un premier numéro en prenant la forme d'un cahier de couleur blanche avec impression des titres en rouge. En réaction, Antoine Gallimard, considérant qu'il s'agissait d'une forme de contrefaçon de La Nouvelle Revue française, demande qu'elle soit retirée des librairies et menace les Éditions Léo Scheer d'un procès pour concurrence déloyale, puis abandonne finalement ses poursuites et la revue paraît ensuite à un rythme mensuel jusqu'au no 27, à l'automne 2006[3].
À partir du no 28, elle devient trimestrielle. En 2007, un prolongement de la revue apparaît sur l'Internet à travers La Revue Littéraire Bis qui n'existe que sur le site des Éditions Léo Scheer[4] et traite durant trois mois de ce qui n'a pu être abordé dans la revue papier.
La revue redevient mensuelle à partir de . En 2014, Angie David devient directrice de la publication et Richard Millet, rédacteur en chef[5]. Redevenue trimestrielle, Richard Millet quitte la revue en février 2019. La dernière livraison, no 78, a été publié en mai 2019[6],[7].
Le no 28 (automne 2006) se signale par le premier grand entretien consacré à Jonathan Littell, qui est par la suite repris intégralement dans le Figaro Magazine. Dans le no 32 (), un autre grand entretien avec Yasmina Reza et un article historique de Camille Laurens marquent la rentrée littéraire. D'autres grands entretiens, tels ceux avec Emmanuel Carrère et Frédéric Beigbeder réalisés par Angie David, donnent lieu à la création de la collection "Écrivains d'aujourd'hui" (Éditions Léo Scheer, ). Le no 33 comprend un entretien avec Patrick Rambaud à propos de Chronique du règne de Nicolas Ier, publié chez Grasset ().