La Libre Parole illustrée comprend essentiellement des reproductions de dessins en couleurs et noir et blanc, soit en tout 220 numéros publiés entre le et le .
La Libre Parole et son supplément satirique illustré jouent un rôle essentiel dans la condamnation du capitaine Dreyfus[2]. Lors de la promotion de sa parution, La Libre Parole illustrée n'est pas présentée comme antisémite par La Libre Parole, mais comme destinée à un public familial ; néanmoins, dès son premier numéro, le supplément illustré adopte une ligne éditoriale antisémite[2]. En , la publication se présente comme « la meilleure des propagandes antisémitiques »[2]. L'historien Guillaume Doizy relève néanmoins que « si la haine des juifs, des républicains opportunistes, radicaux ou marginalement des socialistes structure le flux caricatural produit par l’hebdomadaire illustré de Drumont, la rhétorique demeure incertaine et manque d’uniformité, donnant l’impression d’un journal sans direction homogène »[2].
Le journal se compose traditionnellement d'une caricature hebdomadaire politique en Une, de diverses illustrations de mode ou « d'humour », de chroniques et de nouvelles, de jeux et de rubriques culturelles[2],[3].
Trois mois après le début de sa parution, l'écrit l'emporte sur l'illustration (essentiellement antisémite)[2].
Dessinateurs
Le périodique s'appuie sur quelques dessinateurs dont on retrouve la signature sur de longues périodes comme Chanteclair (alias Lucien Emery), Donville, Gravelle, H de Sta, Émile Cohl (sous le pseudonyme d'Émile Courtet) et Maillotin.[réf. souhaitée]