La Guerre du fer (La guerra del ferro), parfois commercialisé sous son titre anglais Ironmaster, est un film franco-italien sorti en 1983 et réalisé par Umberto Lenzi.
Voude, exilé de son village, découvre l'usage du fer et fabrique une belle et puissante épée, capable de soumettre de nombreux peuples jusqu'à ce qu'il se heurte à Ela.
Fiche technique
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Titre français : La Guerre du fer ou Ironmaster[3]
Titre original italien : La guerra del ferro ou Ironmaster[4]
Sociétés de production : Nuova Dania Cinematografica, Medusa Distribuzione (Rome), Importation-Exportation Cinéma (Nice), Les Films Jacques Leitienne (Paris)
Le film a reçu des critiques globalement négatives, regrettant son manque d'originalité et son côté nanardesque. Michael Klossner a noté que le film n'a reçu à sa sortie que très peu de critiques mais toutes très négatives[6]. Le site Nanarland critique le plagiat que Lenzi a opéré de La Guerre du feu et de Conan le barbare : « Lenzi s'embrouille dans son plagiat et, tel un cancre qui copie servilement sans comprendre goutte à ce qu'il pompe, finit par rendre une copie ni faite ni à faire, pour récolter à l'arrivée un zéro pointé ! »[2]. Le critique Thorsten Hanisch du magazine Das Manifest indique que le film a tout de même de nombreux bons côtés : « Lenzi tire tout ce qu'il peut de l'œuvre produite par Luciano Martino : il y a de beaux paysages, l'utilisation de vidéos d'archive est relativement limitée, ou alors elle n'a pas été aussi négligée que dans d'autres films similaires, l'intrigue est à peu près bien pensée (ce qui n'est pas évident dans ce genre de film !) et nous sommes toujours heureux de voir George Eastman et William Berger (dans le rôle du pacifiste herbivore Mogo) ! La bande-son des frères Angelis est également très réussie »[7]
« Le film peut être vu comme une métaphore politique sur les effets géostratégiques des avancées technologiques et le danger des armes de destruction massive ou bien comme une bande dessinée joyeusement excentrique avec ses zombies rupestres, ses starlettes dénudées (Elvire Audray et Pamela Field) et ses réparties absurdes comme celle-ci : « l’impatience est la fille de l’enthousiasme. » Euh ! Plutôt ça donc. »