La Diseuse de mal-espérance est une réflexion que l'auteur mène sur la spécificité de l’Afrique et sa tragédie, à travers son héroïne principale, Oulima, liseuse des lignes de la main. Dans cette pièce de théâtre, Oulima, belle, élégante, longiligne, fine est une femme à la beauté fatale qui la tête de tous les hommes. Du curée qui rêve de la posséder dans sa cathédrale à l'inspecteur de police chargé de l'arrêter, tous tombent sous son charme[5].
« (...) j'ai voulu rendre hommage à Victor pour m'avoir saisi aux tripes, mais aussi pour m'avoir donné l'occasion de revisiter cette histoire de la belle et de la bête. La Diseuse de mal-espérance, pièce de théâtre que j'ai écrite en 2000 à la Maison des auteurs à Limoges, m'a permis d'offrir une autre destinée à ces personnages de l'imaginaire littéraire universel. Mais, Africains, ils en ont épousé la culture, l'univers, la langue et, au lieu de la cathédrale, ils gravitent autour d'une église. (...). »
Réception critique
Ce livre a fait l'objet de plusieurs études dont celle de Akimou Assani, universitaire au département des langues et de linguistique université de Jos au Nigeria. Dans son article intitulé « Un homme, une société, un regard : Brève incursion dans l’univers romanesque de Florent Couao-Zotti », dans la Revue Ivoirienne de Langues Étrangères, n°2, 2012, l'auteur dit de cette pièce de théâtre, quelle est un hymne à l'amour de l'humain et une apologie de la beauté du cœur contre celle de l'apparence. Il y fait le rapprochement entre les personnages de Nôtre Dame de Paris de Victor Hugo et ceux de La Diseuse de mal-espérence. Il y montre par exemple la similitude entre Quasimodo et Modo[6]. Dans le journal Le Temps, quotidien généraliste francophone de dimension nationale en Suisse, le même rapprochement entre les deux œuvres est fait[7].
Références
↑La Diseuse de mal-espérance - Florent Couao-Zotti (lire en ligne)
↑Akimou Assani, « Un homme, une société, un regard : Brève incursion dans l’univers
romanesque de Florent Couao-Zotti », Revue ivoirienne de langue étrangère, (lire en ligne)
↑« Florent Couao-Zotti: «Je me sens utile en restant au pays» », Le Temps, (ISSN1423-3967, lire en ligne, consulté le )