La Roche-Posay à 9 km, station thermale reconnue dans le domaine de la dermatologie.
Châtellerault, sous-préfecture de la Vienne, à 17 km.
Géologie et relief
La région de Lésigny présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées et de vallées. Le terroir se compose[1] :
pour 22 % de calcaires dans les vallées et les terrasses alluviales,
pour 52 % de champagnes ou aubues (c’est un sol gris clair, argilo-limoneux, sur craie et donc calcaire) dans les collines,
pour 25 % de terres fortes et pour 1 % de bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) sur les plateaux du seuil du Poitou
Hydrographie
Le territoire communal est arrosé à l’est par la Creuse, important cours d’eau prenant sa source sur le plateau de Millevaches. Cet affluent de la Vienne forme une frontière naturelle avec l’Indre-et-Loire en dessinant de larges méandres. Plusieurs cours d’eau coulent du sud-ouest vers le nord-est, creusant des vallées encaissées avant de se jeter dans la Creuse. Le plus important est la Luire, dont la source se trouve à Pleumartin et qui se jette dans la Creuse près du bourg, au lieu-dit les Tourettes. Le ruisseau du Gué de la Reine, au nord, sert de frontière naturelle avec la commune de Mairé.
La commune contient environ 11,5 km de cours d'eau, comprenant principalement :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 686 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 743,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Statistiques 1991-2020 et records LESIGNY (86) - alt : 60m, lat : 46°51'13"N, lon : 0°45'32"E Records établis sur la période du 01-06-1990 au 30-06-2005
Source : « Fiche 86129001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base
Transports et voies de communications
Sentiers de randonnée
Nombreux sentiers de randonnée voir le site lesigny 86.fr
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Réseau routier
La commune est desservie par les routes départementales D5 - D16 - D80. L'échangeur autoroutier le plus proche est la sortie 26 de l'A10 à Châtellerault Nord, située à environ 20 km.
Les aéroports les plus proches de Lésigny sont ceux de :
Poitiers-Biard à 53 km ;
Tours Val de Loire à 78 km
Châteauroux-Centre à 84 km.
Urbanisme
Typologie
Au , Lésigny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8].
Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châtellerault, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[9]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (52,2 %), forêts (24,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,7 %), eaux continentales[Note 2] (4,2 %), prairies (2,4 %), zones urbanisées (2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Creuse et la Luire. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1991, 1993, 1999 et 2010[15],[13].
Lésigny est exposée au risque de feu de forêt. En 2014, le deuxième plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2015-2024[16]. Les obligations légales de débroussaillement dans le département sont définies dans un arrêté préfectoral du [Note 3],[17], celles relatives à l'emploi du feu et au brûlage des déchets verts le sont dans un arrêté permanent du [18],[19].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[20]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[21]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[22]. 60,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[13].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval du barrage d'Éguzon, un ouvrage de classe A[Note 5] situé dans le département de l’Indre et présentant une hauteur d’eau maximale de 56,7 m et une capacité totale de retenue de 57,8 millions de m3. Le PPI a été approuvé le . À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].
Toponymie
Le nom du bourg dérive du nom Lezignaeum qui apparait au XIIe siècle. Il pourrait dériver de l’anthroponyme gallo-romain Lesinius avec le suffixe latin de propriété -acum devenu -ec puis -é et -y et signifiant domaine de. Le nom étant apparenté avec Lusignan, ces seigneurs de même nom ayant eu des droits sur la paroisse, l'appellation actuelle pourrait aussi en découler[26].
Histoire
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Depuis 2015, Lésigny est dans le canton de Châtellerault-3 (no 4) du département Vienne. Avant la réforme des départements, Lésigny était dans le canton no 20 de Pleumartin dans la 4e circonscription.
Maires de Lésigny
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1909
Jules Savatier
magistrat catholique révoqué au moment des lois sur les congrégations
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2021, la commune comptait 521 habitants[Note 6], en évolution de −5,1 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 41 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Les dernières statistiques démographiques pour la commune de Lésigny ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que Lésigny administre une population totale de 535 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (trois personnes) pour constater que la population permanente sur la commune de Lésigny est de 532 habitants.
La répartition par sexe de la population était :
en 1999 : 50,9 % d'hommes et 49,1 % de femmes.
en 2005 : 51,9 % d'hommes et 48,1 % de femmes.
en 2010 : 48,4 % d'hommes pour 51,6 % de femmes.
En 2005 :
Le nombre de célibataires était de : 38,2 % dans la population.
Les couples mariés représentaient 49,3 % de la population et les divorcés 3,9 %.
Le nombre de veuves et veufs était de 8,6 %.
L'évolution des naissances et décès de 2000 à 2009 est la suivante (INSEE):
Les surfaces agricoles utilisées ont augmenté de 13 % et sont passées de 905 hectares en 2000 à 1 026 hectares en 2010[31]. Ces chiffres indiquent une concentration des terres sur un nombre plus faible d’exploitations. Cette tendance est conforme à l’évolution constatée sur tout le département de la Vienne puisque de 2000 à 2007, chaque exploitation a gagné en moyenne 20 hectares[32].
40 % des surfaces agricoles sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement pour 64 % mais aussi orge et maïs), 15 % pour les oléagineux (du colza et surtout du tournesol), 30 % pour le fourrage et 8 % reste en herbes. En 2000, deux hectares (zéro en 2010) étaient consacrés à la vigne[31].
Sept exploitations en 2010, comme en 2000, abritent un élevage de bovins (848 têtes en 2010 contre 527 têtes en 2000). L'élevage de volaille a disparu en 2010 (130 têtes sur quatre fermes en 2000)[31].
La transformation de la production agricole est de qualité et permet aux exploitants d’avoir droit, sous conditions, aux appellations et labels suivants :
Le taux d'activité était de 75,2 % en 2005 et 71,2 % en 1999.
Le taux de chômage en 2005 était de 8,1 % et en 1999 il était de 8,4 %.
Les retraités et les pré-retraités représentaient 30,3 % de la population en 2005 et 27,9 % en 1999.
Nombre de demandeurs d'emploi de catégorie A (personnes sans emploi et recherchant activement un emploi), B (personnes recherchant un emploi et ayant exercé une activité de 78 h ou moins au cours du mois), C (personnes recherchant un emploi et ayant exercé une activité de plus de 78 h au cours du mois) au de l'année :
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le brûlage des déchets verts à l’air libre ou à l’aide d’incinérateurs individuels est interdit toute l’année et sur l’ensemble du département de la Vienne.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )